« Ils ont certainement pris celui qui était le pire dessinateur ! », sourit aujourd’hui Cyril Coudray, adjoint au responsable des travaux à l’Automobile Club de l’Ouest. Le jeune homme candidate avec succès en 2007 au poste de dessinateur – suivi de travaux. Ne connaissant alors pas grand-chose au dessin, « je me suis enfermé trois semaines dans mon bureau pour connaître à fond le logiciel ». Son point fort ? Son expérience en suivi de travaux.

Très jeune, Cyril est attiré par le secteur du bâtiment. Après un BEP et un CAP en maçonnerie, il s’oriente en bac technologique et en BTS vers la maîtrise d’ouvrage. « J’aimais bien la construction, mais voir un chantier de A à Z m’intéressait. » En licence, il se spécialise en économie de la construction. Il s’agit « d’accompagner l’architecte, de réaliser le descriptif et l’estimation des travaux », simplifie le technicien.

« Envie de changement »

Sorti d’études à 24 ans, le Manceau cherche un emploi, « logiquement, dans ma ville ». Il trouve un poste dans une entreprise de bâtiment. Là, il réalise des devis pour des sociétés industrielles et tertiaires. Spécialisé dans les domaines maçonnerie et métallerie, « j’ai vite eu envie de changement ». Cyril ne reste que deux ans. Postulant, il est alors pris à l’ACO.

Rapidement, le jeune salarié est promu. Chargé d’affaires travaux neufs, il s’occupe de divers projets. Dont un, son premier de grande ampleur : le golf de Mulsanne, en 2009. « Un chantier très important pour l’ACO. » Les défis sont multiples : assurer la sécurité, respecter le cahier des charges, l’enveloppe financière... « Et être vigilant ! » Car un gros chantier implique de petits problèmes auxquels « il faut trouver des solutions », expose-t-il simplement. Mission réussie pour Cyril. Il grimpe au poste d’adjoint en 2010.

Au circuit depuis tout petit

Depuis, le jeune homme a en charge la gestion globale du service aux côtés de son responsable. Là encore, les missions sont diverses : le budget et le suivi des investissements, les travaux, la maintenance, les homologations, le planning des équipes, la gestion des parcelles boisées... Et, bien sûr, la mise en œuvre du circuit des 24 Heures. Il faut équiper les postes commissaires, fermer des routes, installer du grillage, des piles de pneus, enlever des panneaux...

Pendant la semaine des 24 Heures, « il y a toujours quelque chose à faire. Je dors même ici ». Pour profiter d’une ambiance qu’il connaît depuis tout petit. « Je venais avec mon père. Le côté sportif me plaisait. » Aujourd’hui, ses parents viennent vivre les 24 Heures auprès de leur fils avec leur petit-fils. Un rendez-vous familial qui perdure.

Crédit photo : Dominique Breugnot