A l'ACO, Marion Henri veille à la bonne gestion financière
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A l'ACO, Marion Henri veille à la bonne gestion financière

A l’Automobile Club de l’Ouest, Marion Henri est contrôleuse de gestion. Après un parcours sans faute dans la comptabilité et le contrôle de gestion, elle est maintenant en lien avec tous les services pour le bon équilibre de l’ACO.

Certains n’aiment pas les chiffres. Marion Henri, elle, en a fait son métier. En première année d’école de commerce, « une passion est née », assure-t-elle. Déjà, en école préparatoire au lycée Touchard au Mans, « il y avait énormément de maths », se souvient la jeune femme de 37 ans. Des dispositions certaines dans cette matière permettent à Marion d’avoir le choix entre quatre écoles de commerce.

Elle opte pour celle de Lille. Lors de son premier stage, Marion teste le monde du marketing. « Ça ne m’a pas plu outre mesure. C’était trop abstrait pour moi. » En deuxième année, elle se spécialise alors en audit-contrôle de gestion. Et se lance en parallèle dans une maîtrise sciences et techniques comptables et financières. « J’ai acquis plus de compétences en comptabilité. » Le rythme est soutenu. Elle a même cours le samedi de 8 h à 20 h. La troisième année d’école de commerce se déroule sans anicroche, sur la même cadence.

Commencer par expliquer le métier

Sortie à 23 ans, Marion trouve tout de suite du travail. Elle part à Orléans, dans une grosse société multinationale d’informatique. Chef de projet comptabilité, elle ne reste qu’un an. « Je ne me plaisais pas beaucoup dans la ville. » Elle s’oriente vraiment vers le contrôle de gestion avec un poste à Lisieux, en Normandie. Marion devient contrôleuse de gestion industrielle dans une entreprise de fabrique de systèmes de freinage pour poids-lourds. Elle s’occupe de l’analyse des marges, travaille sur les projets d’investissement... « Je devais présenter les résultats d’une douzaine de filiales. Le travail était intéressant. »

Mais, au bout de huit ans, la jeune femme commence à avoir des envies de changement. Et souhaite revenir dans sa ville natale. En juillet 2012, l’Automobile Club de l’Ouest l’embauche au poste de contrôleuse de gestion. « Le contrôle de gestion peut paraître flou, vague. Ça peut même faire peur à certaines personnes ! » Il lui faut alors faire preuve « de patience, être dans l’anticipation ».

La nouvelle embauchée commence par expliquer son métier. « Mon rôle est de garder sous contrôle notre performance financière. S’assurer que le chiffre d’affaires se fera bien. Je suis aussi soutien quand on lance un projet... » En lien avec les différents services de l’ACO, elle apprécie d’avoir une vision globale du fonctionnement.

A la direction de course pendant les 24H

Depuis presque six ans qu’elle est arrivée, Marion a mené plusieurs projets à bien. En 2013, le logiciel comptabilité est changé. En 2015, c’est au tour de celui pour les commandes d’achat et de factures. Et l’an passé, il y a eu la dématérialisation des bons de commande et des bons à payer. « Il a fallu beaucoup de pédagogie car on a changé les pratiques de tout le monde. Nous avons essayé d’être à l’écoute pour rendre ces changements plus digestes. »

Outre ces projets, le plus gros travail de l’année reste sans conteste celui suivant les 24 Heures du Mans. Car il lui faut contrôler les encaissements billetterie, la facturation partenaires et sportive, les dépenses liées à la masse salariale, à la mise en œuvre du circuit, aux coûts de communication... « Je transmets les résultats un mois après ! »

A son arrivée à l’ACO, Marion était frustrée d’être décalée par rapport à cet événement phare. Alors, « j’ai demandé à travailler dans un autre service lors des 24 Heures ». Depuis, elle répertorie les faits de course en temps réel. « C’est important de participer, rien que pour comprendre les autres services. » Une compréhension qui va aujourd’hui dans les deux sens.

Photo : Dominique Breugnot