24 Heures Vélo Shimano: le carnet de route du Bugatti de Sandy Casar
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24 Heures Vélo Shimano: le carnet de route du Bugatti de Sandy Casar

Pour sa première visite au Mans, sur le circuit Bugatti, Sandy Casar n'a pas joué les touristes: Starter de la 11e édition des 24 Heures Vélo Shimano, il a également disputé l'épreuve. L'ex-coureur professionnel gardera de nombreux souvenirs de cette expérience.

C'est au sprint que s'est jouée aujourd'hui, à 15 heures, la victoire des 24 Heures Vélo Shimano 2019:  avec 517 millièmes d'avance, Team Socopa 1 s'impose devant S1néo Connect, après avoir bouclé 249 tours du circuit Bugatti, soit 1042,07 kilomètres. Ce succès est assorti d'un record du tour, avec 5'08''733 ! Parmi les concurrents (environ 2500), Sandy Casar, ancien coureur professionnel pour la Française des Jeux notamment, et vainqueur de trois étapes sur le Tour de France, se souviendra de cette nouvelle expérience, sur un vélo. Engagé sur une équipe de 8, Team Police Nationale 3, il s'est classé 74e, et 7e de sa catégorie. Plus que le résultat, ce sont le partage et la découverte d'un site qui satisfont celui qui a officié comme starter et compétiteur. ''Tout s'est très bien passé. Je reconnais que le moment du départ, avec le rôle de starter qui m'était confié, les concurrents tous alignés d'un côté de la piste (ils partaient en épi, type Le Mans), les hymnes nationaux qui retentissent, donnent un côté solennel et impressionnant. Ensuite, pendant la course, nous avons vécu avec mon équipe une expérience conviviale, de partage. La météo était parfaite, d'autant que moi je préfère la chaleur sur un vélo. Je n'avais pas des jambes exceptionnelles, par manque d'entraînement, mais le circuit incite à aller vite. Sur mes meilleurs tours, je devais être à 41 km/h. Dans les virages, on ne touche pas aux freins. Le bitume est excellent, la piste est large, donc le grand nombre de concurrents n'est pas un problème. Les différences de niveaux, les conduites à droite ou à gauche sont en revanche à prendre en compte. Il faut comprendre les habitués et les non habitués. C'est normal. Il s'agit de faire attention à ceux qui nous entourent. J'ai réalisé mon premier relais de 2 heures, de 18 à 20 heures, puis j'ai repris de nuit, à partir de 6 heures, et j'ai eu la chance de faire le dernier relais, et donc de connaitre la joie et le cérémonial de l'arrivée, avec le tour où tout le monde nous salue. L'expérience m'a vraiment plu, c'est à refaire !"