Fête de l’ACO – Romain Dumas et les 24 Heures : du karting aux prototypes
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Fête de l’ACO – Romain Dumas et les 24 Heures : du karting aux prototypes

Vainqueur des 24 Heures du Mans en 2010 et pilote d

L’année 2015 est pour le pilote français celle de nombreux anniversaires. Il y a vingt ans, il découvrait les 24 Heures Karting ; il y a cinq ans, il remportait les 24 Heures du Mans sur Audi avec Timo Bernhard et Mike Rockenfeller, établissant un nouveau record de la distance ; et l’année 2015 a marqué sa quinzième participation aux 24 Heures. La première étape de ce beau parcours fut celle des 24 Heures Karting.

Romain Dumas : « J’ai disputé pour la première fois les 24 Heures Karting en 1995, avec le numéro 18, comme cette année (au volant de la Porsche 919 Hybrid en compagnie de Marc Lieb et Neel Jani, qui a signé la pole position des 24 Heures du Mans en juin dernier, ndlr). Mes coéquipiers étaient des pompiers (d’où notre numéro de course) d’Avignon, de purs gentlemen-drivers qui roulaient bien. Je garde le souvenir d’une épreuve très difficile : il s’agissait non seulement de ma toute première course de 24 Heures, mais les 24 Heures Karting sont aussi très exigeantes physiquement. De plus, nous avions connu beaucoup de problèmes techniques. Je me souviens d’un autre équipe (sourire) qui était composée de Benoît Tréluyer (triple vainqueur des 24 Heures du Mans en 2011, 2012 et 2014, ndlr), Sébastien Bourdais et Jonathan Cochet. Par contre, avec tous nos soucis, je ne me rappelle même plus à quelle place nous avions terminé ! Mais il y avait une bonne ambiance et c’est à cette occasion que j’ai découvert le pilotage de nuit. En donnant le départ de l’édition 2015, j’ai découvert le nouveau Circuit International de Karting et j’ai été très agréablement surpris. J’aimerais bien y rouler à l’occasion, mais nous sommes toujours très occupés pendant la semaine des 24 Heures du Mans. Je les ai courues pour la première fois en 2001 et encore aujourd'hui, j’ai toujours l’impression que c’était hier matin (sourire). Sur mes quinze participations, cette première est celle où il a le plus plu. C’était très difficile mais nous avions malgré tout terminé septième du classement général avec une Porsche 911 GT3 RS avec, là aussi deux gentlemen-drivers (le Français Philippe Haezebrouck et l’Américain Gunnar Jeannette, ndlr). Ce résultat m’a d’ailleurs permis de rentrer chez Porsche. En fait, Le Mans m’a souri à quatre reprises : ma victoire au Volant Elf ACO (en 1994, ndlr), mes premières 24 Heures du Mans et mes victoires aux 24 Heures en 2010 et 2013 (en catégorie LM GTE Pro avec la Porsche 911, ndlr) ! »

Jean-Philippe Doret / ACO