Editos du Président Pierre Fillon - Nous y voilà aux 24 Heures du Mans!
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Editos du Président Pierre Fillon - Nous y voilà aux 24 Heures du Mans!

Nous voil

Les 24 Heures du Mans c’est à l’image de Noël pour les enfants : on y pense des semaines durant, on en rêve, on le fantasme même parfois.

Puis arrive le Jour J.

Et, en un dimanche de juin à 15 heures, la fête est à peine terminée que l’on se retrouve déjà dans un nouvel et insondable état de désir.
Nous y voilà donc à cette fameuse 83e édition des 24 Heures du Mans. Les premières épreuves de la saison du Championnat du Monde ont révélé le niveau magistral des forces en présence qui se livreront sur la piste du Mans.
Audi, vainqueur en titre, a déjà gagné les manches de Silverstone et Spa, bousculé par des Porsche formidables de performance et de bravoure. Toyota, un brin en retrait lors de ces hors-d’œuvre, a tout misé cette année sur Le Mans.

Et Nissan rejoint enfin le grand orchestre avec une machine audacieuse qui ne sera peut-être pas encore à la pointe du combat mais prouve une nouvelle fois, par sa dissemblance technologique, le bien-fondé de la nouvelle réglementation technique introduite en 2014 pour les voitures de la catégorie reine.

Voilà un an, toutes les équipes en essuyaient les plâtres, ayant acceptées une totale remise en cause technologique imposée par l’ACO qui était de consommer moins pour gagner plus. Gagner sur la piste bien évidemment mais aussi gagner en recherche et développement pour faire gagner demain les utilisateurs des voitures de route.
Le défi fut superbement relevé puisque les vainqueurs 2014, dépensant quelques 25 % de carburant en moins, parcoururent presque 400 km de plus que l’équipage victorieux l’année d’avant.

Cette année, les concurrents ont tellement travaillé à l’optimisation de leurs machines que non seulement celles-ci continuent à respecter le règlement à la lettre mais qu’elles sont encore plus performantes.
La pole position qui sera réalisée devrait tutoyer des records et celui de distance, établi en 2010 (5 410 km) - après avoir tenu 39 ans ! –, pourrait être malmené en fonction des conditions de course bien sûr.

Mais Le Mans ne serait pas Le Mans sans sa diversité de catégories, sa multiplicité de voitures et de solutions technologiques, sa palette de pilotes venus de tous les horizons. Et à tous les niveaux, dans toutes les classes, entre tous ces hommes l’engagement sera total.

Oui, nous y voilà et une nouvelle fois les 24 Heures du Mans vont prouver être la course absolue.

Pierre Fillon