24 Heures du Mans - En miniatures
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24 Heures du Mans - En miniatures

Pendant que les vrais pilotes en d

Une ligne droite des stands de près de 10 mètres, une grande roue, un bâtiment des stands illuminé, une passerelle Dunlop, une tour de classement Michelin éclairée et des voitures LMP et GT qui défilent, déboitent, se dépassent… rien à dire, l’illusion est parfaite, vous êtes au Mans, précisément au 31-33 allée Claude Debussy, à quelques 800 mètres du vrai circuit des 24 Heures du Mans.

Ce circuit maquette à la gloire de l’épreuve reine de l’endurance mondiale, monté par une équipe d’orfèvres maquettistes et techniciens passionnés, a de quoi émerveiller ses visiteurs. Mais attention, il ne s’agit pas que d’une superbe reproduction à l’échelle 1/32e des monuments des 24 Heures du Mans. Si la piste ne reproduit pas le tracé exact, elle se veut avant tout le terrain de jeu de véritables compétiteurs qui vont opposer leurs petites voitures électriques, vingt-quatre heures durant, par équipages de quatre à six…. « pilotes ».

Vous l’avez compris le mimétisme est total car on parle ici de Slot Racing, des voitures mues par un petit moteur électrique sous une tension d’une douzaine de volts, commandées à distance par une poignée d’accélération. Le dosage de l’accélération et le freinage - en relâchant totalement les « gaz » - conjugués à un réglage fin du châssis feront la différence entre les voitures sur un tour et sur 24 heures… Pilotes émérites et moins chevronnés se côtoient et la direction de course veille à ce que le sport, oui le sport, se déroule dans les règles définies avant le départ.

Des règles, il en faut pour permettre à 15 voitures de se côtoyer sur une piste développant 40 mètres où seulement six rails permettent de circuler. Des aiguillages, 16 au total, autorisent des zigzags d’une piste à l’autre, c’est ce qui rend ce loisir si spectaculaire.

Pour leur troisième édition, les 24 Heures de Slot Racing, organisées par le Slot Racing Club du Mans, ont, comme leur épreuve inspiratrice, fédéré à l’international en Belgique, Pays-Bas, Espagne tout en accueillant des compatriotes nantais, tarbais, rennais, parisiens, normands, sans oublier le centre de la France. Au départ on trouve ainsi des reproductions fidèles de prototypes LM P (Radical SR9, Audi R10, Audi R18, Lola B08/10) et de GT (Porsche 911 GT3 RSR, Aston Martin DBR9, Aston Martin, Corvette C6.R, Pagani Zonda, Ford GT-R) ayant réellement partipé aux vraies 24 Heures du Mans.

Les voitures sont chronométrées à chaque tour. Les arrêts de ravitaillement pour changer les pneus et effectuer des réglages se font sur une zone dédiée. Seule différence, les « pilotes » qui sont placés face aux stands ne peuvent toucher leur voiture, et quand leur bolide doit passer devant la maquette des stands c’est pour aller marquer un Stop and Go de 10 secondes, à moins que le pilote ait déclenché par erreur cet aiguillage spécifique…

A l'instar de Frank Biela, quintuple vainqueur des 24 Heures du Mans qui s’adonne à ce loisir du Slot Racing avec l’équipe Audi TV, les participants se prennent au jeu et rivalisent d’endurance et de concentration. Attention à ne pas trop se crisper sur la poignée pour mener sa minivoiture des 24 Heures à l’arrivée dans les meilleures conditions. Chacun peut alors s'imaginer dans la peau d'un Tom Kristensen ou d’un certain Henri Pescarolo, selon sa génération.

Hymnes nationaux, présentation des équipes sous les commentaires du vrai speaker officiel des 24 Heures du Mans et passage de la Patrouille de France… au 1/32e : l’émerveillement est garanti pour petits et grands.  Tous ces passionnés des 24 Heures du Mans font forcément des envieux parmi le public de tout âge, suscitant de futures ambitions d'en découdre sur la piste.

Départ donné samedi 29 novembre à 15 heures par Anthony Delhalle, récent vainqueur des 24 Heures Moto 2014, avec la participation de Bruno Vandestick, speaker des 24 Heures du Mans.

Marc LAFFEAS / ACO

Photo: LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT MINIATURE du SRC LE MANS, VENDREDI 28 NOVEMBRE 2014. Une Audi R18 s'apprête à dépasser une Pagani Zonda sous la passerelle Dunlop lors des essais de nuit. Même les commissaires miniatures au 1/32 indiquent le drapeau bleu. L'illusion est totale !