Sur aucune autre course, les motos, les pilotes et les mécaniciens ne sont soumis à une telle épreuve. Pour les pilotes (qui sont trois par moto), les 24 Heures Motos sont un immense défi physique et psychologique. L'épreuve réclame également concentration et confiance en soi.

Robin Camus est âgé de 28 ans. Sa première participation aux 24 Heures Motos remonte à 2011 au guidon d'une Kawasaki de l'équipe 3D Endurance. Depuis, il en a pris le départ à trois autres reprises dont deux fois avec le Junior Team Le Mans Sud Suzuki.

Robin Camus explique pourquoi, selon lui, les 24 Heures Motos sont une course mythique : « D'abord parce que c'est l'épreuve du championnat qui attire le plus de spectateurs. Ensuite, elle possède une grande renommée car même les non-initiés connaissent les 24 Heures Motos. C'est vraiment une épreuve à part. Ce que j'aime le plus c'est le fait qu'elle implique et mobilise toute une équipe. C'est vrai qu'en course, en tant que pilote, on regrette presque d'y participer parce que c'est très difficile physiquement mais quand on la termine, on a une seule envie : recommencer. Je l'avoue, les 24 Heures Motos me font peur. Piloter de nuit, les problèmes mécaniques, les safety car, se sont des paramètres qu'il faut appréhender mais une fois lancé, je n'y pense plus. »

Absent des 24 Heures Motos 2018, Robin Camus (jeune papa) s'est retrouvé dans la peau d'un spectateur. Une situation difficile à vivre pour un pilote qui attache une grande importance aux 24 Heures Motos et à l'Endurance. « Lorsqu'on regarde le départ à la télévision, on a vraiment envie d'y être. C'est tellement de plaisir lorsqu'on est au guidon d'une moto. J'ai eu un gros pincement au cœur. »

Robin Camus a récemment participé au Bol d'Or au guidon de la Kawasaki ZX10-R #18 de l'équipe Team18 Sapeurs Pompiers.