Bien que le pays ait banni la compétition automobile sur circuit fermé depuis 1955 et le terrible accident survenu aux 24 Heures du Mans, pas moins de huit pilotes suisses était au départ du double tour d'horloge manceau en juin dernier, dont deux, Mathias Beche en LMP2 chez Vaillante Rebellion (lire Rebellion Racing dans la catégorie reine avec deux anciens vainqueurs du Mans en 2018) et Thomas Flohr en LMGTE Am chez Spirit of Race, évoluaient dans les deux écurie helvétiques présentes, même si la dernière est une émanation de la formation italienne AF Corse.

Contrairement à l'édition 2016 des 24 Heures du Mans, qui avait vu la victoire de Neel Jani au classement général, aucun pilote suisse n'est monté sur la plus haute marche du podium, quelle que soit la catégorie, cette année : seul Sébastien Buemi a décroché une deuxième place en LMP1, mais la 8e au classement général. Le pilote officiel Toyota a toutefois été devancé par deux de ses compatriotes au classement général, Hugo de Sadeleer, 5e, et Jonathan Hirschi, 7e, tandis que Marcel Fässler, triple vainqueur au classement général avec Audi et seul représentant suisse en LMGTE Pro devait se contenter d'une 8e place dans la catégorie avec Corvette Racing.

Outre l'édition 2017 des 24 Heures du Mans, l'ouvrage revient sur la sage de l'équipe Swiss Spirit, lancée au Salon automobile de Genève en 2006, qui a fait débuté Marcel Fässler dans la Sarthe et offre un portrait du gentlemen driver Karim Ojjeh dont la carrière au plus haut niveau s'est terminée par sa victoire en LMP2 au Mans en 2011.

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