La moto dans la peau

Notamment connu pour son rôle de Daryl Dixon dans la série The Walking Dead, Norman Reedus était en charge de lâcher les 48 motos pour une journée d’âpre lutte. Une expérience mémorable, qui n’a pas laissé insensible le principal intéressé : « Avant le départ, l’ambiance était folle. Tout le monde chantait l’hymne national en chœur, tout le monde avait l’air heureux d’être là. La pression ne fait que monter juste avant le départ, où tous les pilotes sont alignés. On sentait que c’était le moment de tout donner pour eux. C’était trop cool de donner le départ, et j’ai envie de voir ça de nuit ! » dit-il, enthousiasmé par la mission qu'il vient d'accomplir.

Au-delà de son rôle de starter, l’acteur s’est entretenu avec des pilotes pour comprendre les efforts nécessaires pour réussir une telle épreuve. « Ces athlètes doivent avoir un mental énorme, et un physique incroyable. J’ai parlé à certains, et ils m’ont raconté à quel point c’était difficile la nuit, lorsqu’il fait froid. Ils doivent parfois être aidés par des mécanos pour lâcher la moto tellement leurs mains sont saisies par le froid ! C’est très intense », ajoute-t-il. Son habitude des plateaux lui permet de mieux comprendre la pression qui se fait ressentir à quelques minutes seulement d’un instant si important : « Je connais la pression des grands évènements. Je suis de nature anxieuse, alors je peux m’identifier à eux au moins pour ce moment ».

Pour une première aux 24 Heures Motos, l’Américain n’est certainement pas déçu du voyage. « Courir une journée entière, ça me paraît dingue. Il faut être concentré en permanence, totalement maître de soi. J’ai un respect immense pour tous les pilotes », dit-il humblement. En grand amoureux des deux-roues, il mêle passion et travail grâce à sa série Ride with Norman Reedus ou son prochain film The Bikeriders. « La moto aide à faire le vide. Ce n’est pas comme dans une voiture, on peut sentir l’air de la campagne, c’est plus propice à la détente après une dure journée de travail. Parfois, il m’arrive d’aller vite… quand je suis en retard ! Mais je ne peux même pas imaginer aller aussi vite que les gars qui sont en piste », conclut-il en plaisantant.