24 Heures Motos - « Rouler de nuit sur le Bugatti, c'est magique ! »
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24 Heures Motos - « Rouler de nuit sur le Bugatti, c'est magique ! »

A l'occasion des essais de nuit des 24 Heures Motos, notre consultant Gérard Jolivet revient sur ses souvenirs et sensations de pilote chevronné (25 participations à la course !) lors des roulages de nuit.

Quelle préparation est nécessaire pour piloter de nuit ?

C'est la même que sur une piste sèche car le circuit est très bien éclairé. Cependant, la réverbération de la lumière du phare dans la bulle (le haut du carénage) perturbe un peu le pilotage. Le mécanicien doit isoler le faisceau du phare.

Les essais de nuit terminent les séances d'essais libres d'une manière générale. Il y a encore des réglages à faire sur les machines. Les teams font du rodage de pièces. Il ne faut pas partir avec des plaquettes de frein neuves, par exemple.

Y a-t-il des différences avec le pilotage de jour ?

Non, pas vraiment, en tous cas pour cette édition. Les pilotes ne roulent pas moins vite que le jour. Et les conditions de température sont les mêmes entre le jour et la nuit cette année. Les teams ont fait des relais plus longs que cet après-midi. Le matin des essais, c'est vraiment le rodage. Là, c'est un test, dans les conditions réelles de la course. 

Quel était votre ressenti de nuit ?

J'adorais ça, car, rouler de nuit sur le Bugatti, c'est magique ! Pendant la course, je voyais la grande roue, le feu d'artifice. On sentait les merguez, les grillades, on sentait la vie à côté.

Ça arrive parfois de faire un tour sans croiser aucun concurrent, même si c'est rare. J'avais alors l'impression d'être vraiment tout seul ! Et quand je voyais un feu rouge à l'horizon, je voulais absolument rattraper cette moto concurrente ! Et, une fois descendu, j'étais super éveillé. Et généralement satisfait de ma performance !

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