24 Heures Motos-Alessandra Sublet : « Je suis très fière de pouvoir porter cet événement »
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24 Heures Motos-Alessandra Sublet : « Je suis très fière de pouvoir porter cet événement »

Alessandra Sublet, productrice mais aussi animatrice de radio et de télévision donnera le départ de la 43e édition des 24 Heures Motos. Cette passionnée de moto a obtenu son permis en février 2019.

Lors des dernières 24 Heures Motos, à l’initiative de l’Automobile Club de l’Ouest, elle a vécu un baptême particulier : être passagère sur une moto biplace pilotée par Damien Saulnier, team manager du Junior Team Le Mans Sud Suzuki. Elle a également pu alors encourager les pilotes féminines du Girls Racing Team et assister à la course. Cette année, c’est elle qui aura la responsabilité de donner le signal du départ samedi 18 avril à 15 heures, qui verra les 57 machines s’élancer pour 24 heures de course.

Vous donnerez le départ de la 43e édition des 24 Heures Motos. Quel sentiment cela vous procure ?

« Je suis assez fière à la fois en tant que motarde passionnée et pour l’exemplarité de tous les concurrents qui prennent cette course très à coeur. Les 24 Heures Motos sont une épreuve extraordinaire qui mérite une plus grande exposition. C’est un des rares exploits sportifs où les enjeux humains et physiques sont conséquents. Je suis très fière de pouvoir porter cet événement. »

Une femme starter des 24 Heures Motos, pour vous c’est un signal que les femmes peuvent pratiquer tous les sports, c’est normal ou est-ce original ?

« Officiellement je dirais que c’est normal. Officieusement, pour beaucoup de personnes, ça peut paraître original. Je vois beaucoup de femmes motardes et vous n’êtes pas sans savoir que le Girls Racing Team, un équipage 100% féminin, a participé à la course ces trois dernières années. Même si elles sont parfois moins rapides, elles sont là et vont au bout de la course. »

"Même si j’aime regarder la course, je suis une motarde prudente"
Alessandra Sublet, Starter des 24 Heures Motos 2020

Vous avez assisté à la course l’an passé. Quel souvenir en gardez-vous ?

« J’ai d’abord été marquée par la complexité de la course du point de vue humain. Durant la nuit, j’ai vu des pilotes qu’on devait porter pour descendre de la moto. Certains ne gagnent rien financièrement mais ils participent à la course pour l’exploit humain. Ça force le respect. Ensuite, j’ai apprécié la solidarité qui règne entre toutes les équipes. En pleine nuit, tout le monde prend des nouvelles de tout le monde. Enfin, j’ai vécu un très bon moment en me rendant sur les campings qui accueillent les spectateurs. J’y ai rencontré des passionnés. C’était un moment fabuleux. Les 24 Heures Motos permettent de vivre une expérience globale. On ne peut pas juste rester dans les tribunes et regarder la course. Il faut se rendre dans le village, dans les virages et profiter des nombreuses animations. »

Quelle motarde êtes-vous ?

« Même si j’aime regarder la course, je suis une motarde prudente. En aucun cas je ne ferais la course sur la route aux dépens de la sécurité des autres et de la mienne. J’utilise ma moto pratiquement quotidiennement. La moto procure un tel sentiment de liberté que ça vaut le coup de s’embêter à passer le plateau (l’étape la plus difficile du permis moto) en plein hiver. Je roule avec une Ducati Scrambler que j’utilise pratiquement quotidiennement. C’est une machine très maniable autant en ville qu’à la campagne. Avec la moto, j’ai découvert un monde tellement sympathique et hyper solidaire. »

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