24h Le Mans
Le skipper de Sodebo est un adepte de la vitesse mais de l'endurance également. Pour gagner la Route du Rhum ou les 24 Heures du Mans, la machine, bateau ou auto, doit tenir la distance.
Contraint à un arrêt de cinq jours, à la Corogne, pour réparer la fissure de carénage du bras avant bâbord de son Sodebo, Thomas Coville a repris la mer, avec pour objectif de rallier la Guadeloupe et de terminer la 11e édition de la Route du Rhum, remportée par Francis Joyon sur Idec Sport. A la vacation radio, le skipper de Sodebo, qui avait participé à une découverte du Mans sur des prototypes (notre photo Pascal Saivet et notre vidéo ci-dessous), expliquait :"Chaque traversée est source d’enseignement, c’est aussi pour ça que je suis reparti. On a besoin de ces transats en confrontation et en compétition pour avancer. On a beau faire des entrainements, ce n’est pas le même contexte. Les différentes avaries font partie de notre culture commune. Mais je crois qu’il ne faut jamais rien lâcher. Ces transats sont aussi des courses par élimination, c’est pareil pour les 24 Heures du Mans, ça fait partie de la stratégie et de la course. Au final, vue cette exigence, il ne peut pas y avoir d’usurpateur dans une Route du Rhum, un Vendée Globe ou un record autour du monde. Le vainqueur est à l’instant T le meilleur, personne ne peut en douter ni le contester, c’est ça qui est important »
