Rallye Monte - Carlo E. 2017 - Spéciales nouvelles énergies
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Rallye Monte - Carlo E. 2017 - Spéciales nouvelles énergies

Voitures électriques ou à pile à combustible, et surtout de série, elles sont une trentaine à disputer actuellement le eRallye Monte-Carlo, épreuve de régularité et sans aucune émission de CO2.

Parmi les concurrents engagés, un trio inédit : une Zoé (100% électrique)  pour Inès (Taittinger) et Biche ! « c’est une découverte totale » explique Inès Taittinger, plus habituée aux circuits d’endurance, notamment celui des 24 heures du Mans, qu’elle a disputées en 2016 en LMP2 (abandon). « je ne connais pas le rallye, ni la régularité, ni la conduite d’une machine électrique, ni Biche. »  A ses côtés, au départ de l’épreuve à Fontainebleau, la légendaire copilote de Jean-Claude Andruet,  rassurait : « Je ne m’inquiète pas pour elle. Elle est jeune et intelligente, elle va apprendre vite. Et je partagerai avec elle, mon expérience si besoin. » Et quelle expérience ! Une victoire (entre autres) en 1973, avec Andruet en championnat du monde des rallyes sur les routes du Monte-Carlo, mais aussi deux participations déjà à cette épreuve « nouvelles énergies ». « C’est le futur, c’est important de pouvoir témoigner de l’efficacité de ses machines. Mais je vais surveiller notre consommation d énergie. Scrupuleusement. Nous disposons d’une certaine autonomie, mais suivant la conduite, la température extérieure, si l’on fait de l’autoroute ou pas, on ne consomme pas de la même façon. Je vais être vigilante. Ce sont d’autres automatismes.» Biche ajoute en souriant : «j’ai entendu tellement de bruits de moteur dans ma carrière que je dois reconnaître qu’il est agréable d’être dans un environnement plus silencieux avec ces machines électriques. Je crois que Inès a, elle, encore envie d’entendre les moteurs. »

Fontainebleau, Magny-Cours, Onet Le château- Rodez, Alès, Maussane-les-Alpilles, Eyguières, Trets, Peyrolles-en-Provence, Aups, Draguignan, Sospel, Peira-Cava, Monaco…voici quelques étapes sur l’itinéraire de ces machines électriques ou à hydrogène. Un kilométrage qui nécessite de veiller à sa consommation, son autonomie et ses ‘’ravitaillements’’, tous comme les concurrents des 24 Heures du Mans, qui voient depuis plusieurs années déjà (2012), des prototypes hybrides se disputer la victoire. Sous peu, un projet de stand 56 (destiné aux machines expérimentales) avec une voiture à pile à combustible devrait permettre à l’hydrogène de démontrer sur la piste sarthoise, son potentiel.    

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