Vitaly Petrov (BR - SMP Racing) :"Nous devons encore progresser avec la voiture"
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Vitaly Petrov (BR - SMP Racing) :"Nous devons encore progresser avec la voiture"

Vitaly Petrov est principalement connu pour son passé en monoplace. Premier pilote russe à intégrer la Formule 1 (trois saisons et 57 Grands Prix) avant Daniil Kvyat (Scuderia Toro Rosso), le pilote SMP Racing évolue désormais en endurance, dans la catégorie LM P2. Bien qu'engagé en Championnat du Monde d'Endurance, il était à Spa-Francorchamps, pour la manche de l'European Le Mans Series, afin de prêter main forte à son équipe.

Vous allez disputer les 6 Heures de Fuji. Quel bilan tirez-vous de votre saison en Championnat du Monde d’Endurance jusqu’à maintenant ?

« Ce ne fut pas une saison facile. La concurrence est encore plus relevée cette année. La voiture est encore assez nouvelle (mai 2015 pour sa première course en Europe, ndlr) et a besoin de progresser. Cependant, nous sommes limités de ce côté-là, nous ne pouvons donc pas apporter beaucoup d’améliorations sur la BR01 pendant la saison. Nous sommes encore trop « lents » par rapport aux autres autos car notre gros souci est la vitesse de pointe. Toute l’équipe et les pilotes font du bon travail, nous n’avons plus de problème avec les arrêts au stand et la stratégie. L’écurie continue de grandir. »

Comment se sont passées les 24 Heures du Mans pour vous ?

« Au Mans, nous avions une bonne chance de nous battre pour le podium voire de gagner car on ne sait jamais ce qu’il peut se passer sur une course aussi longue. Notre vitesse était plutôt bonne et l’équipe devait rester concentrée sur son travail pour ne pas faire d’erreur. C’est ce que nous avons fait, l’écurie et les pilotes ont réalisé un super travail. Au final, nous montons sur le podium LM P2 (3e de la catégorie, 7e au classement général avec ses coéquipiers Kirill Ladygin et Victor Shaytar, ndlr) même si ce ne fut pas facile, spécialement pour moi, car on m‘a demandé de doubler mes relais, mais tout s’est bien déroulé. »

Il s’agissait de votre seconde participation aux 24 Heures du Mans (après une première apparition en 2007 au volant d’une Courage LC 75 de Noël del Bello Racing avec Romain Iannetta et Liz Halliday, ndlr). Que représente cette course pour vous ?

« C’est une course difficile. Entre la Journée Test, le Pesage, les essais et la course, il s’écoule deux semaines. Il ne faut pas qu’il arrive quoi que ce soit à la voiture. C’est une épreuve sympa à faire, même si elle reste dure physiquement et mentalement. Il faut constamment rester concentré pendant 24 heures si on veut espérer un bon résultat. »

Vous étiez à Spa-Francorchamps il y a quelques semaines pour la 5e manche de l'European Le Mans Series. Vous ne participez pas habituellement à ce championnat. Pourquoi étiez-vous présent ?

« Tout simplement parce que l'équipe SMP Racing m’a demandé d’être présent afin de voir où nous pouvons encore nous améliorer. Peut être que je serai aussi à Estoril pour la finale de l'ELMS pour continuer à voir et à comprendre comment l’équipe fonctionne. Nous avons une voiture pour être dans le Top 3 à chaque fois. »

L’endurance est-elle éloignée de ce que vous avez fait auparavant comme la Formule 1, par exemple ?

« C’est assez différent. En endurance, on doit constamment penser à la façon de gérer le trafic, de dépasser les voitures plus lentes, voir comment partager la voiture avec deux autres pilotes, comment économiser  carburant et pneumatiques. Cependant, on y prend beaucoup de plaisir, on peut attaquer fort avec ces voitures. »

Que ferez-vous l’année prochaine ?

« Je ne peux pas encore le dire maintenant, mais vous en saurez plus dans quelques semaines puisque nous allons faire une annonce. »

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