Stéphane Sarrazin (Toyota) n’imagine pas la défaite aux 24 Heures du Mans
Retour

Stéphane Sarrazin (Toyota) n’imagine pas la défaite aux 24 Heures du Mans

En cette fin de semaine, le plus éclectique des pilotes français rayonne dans le paddock de Monza où le WEC s’est installé pour son Prologue annuel. A 42 ans, le Gardois veut sa victoire au Mans.

La semaine prochaine, il sera sur les routes du Tour de Corse au volant d’une Skoda R5 alignée par sa propre structure mais, pour l’heure, il arpente la voie des stands du vénérable autodrome et ne lâche pas du regard sa nouvelle Toyota TS050 Hybrid.

« L’an passé, souffle-t-il, nous avions la meilleure voiture et rien n’aurait dû nous empêcher de gagner. Nous perdons suite à des erreurs de pilotage sur notre voiture après avoir mené durant 255 tours, et des problèmes mécaniques à un tour du but sur l’autre voiture. Cet hiver, nous avons bien roulé. Nous avons beaucoup bossé. Nous sommes confiants mais il faut se méfier. Nous avons fait un pas en avant, mais Porsche en a-t-il fait un plus grand encore ? C’est notre sixième saison et tout le monde est bien rodé. Nous sommes dans le détail du détail que ce soit en termes de moteur, de récupération d’énergie, d’aéro, etc. »

Pour le natif d’Alès, il n’y a d’autre salut à espérer pour Toyota que dans la victoire aux 24 Heures. « Compte tenu de ce qui est arrivé l’an passé, je sens qu’il faut gagner, lâche-t-il avec une moue des plus évocatrices. En cinq participations, nous sommes passés deux fois à côté. En 2014, c’était déjà pour nous avant qu’un faisceau sous-dimensionné ne surchauffe et mette le feu à la voiture. Moi, avec Peugeot et Toyota, j’ai été en tête un paquet de fois mais ce n’est jamais venu. Par le passé, c’est vrai, je me suis un peu focalisé sur cette malchance. Plus maintenant. Désormais, je suis zen. Ça ne change rien de se prendre la tête. On sait faire le job. Je suis un habitué du podium avec quatre deuxièmes places et une troisième, et il est plus que temps de grimper sur la première. »

 

"« Je sens qu’il faut gagner ! »"
Stéphane Sarrazin

Pilier de l’écurie Toyota qui l’a nommé cette année pilote leader sur la troisième voiture, il a conscience du rôle pivot que les japonais entendent lui faire jouer. « Depuis un ou deux ans, sans prétention, je sens que je suis devenu uns solide maillon de la chaine, que l’on m’écoute, se félicite-t-il. C’est une marque de confiance de me demander de gérer les pilotes sur la 3e voiture. Etre impliqué dans le processus de prise de décision, c’est une reconnaissance qui me touche. Vous savez, dans une voiture, il faut être bien d’accord sur l’objectif, sur la façon de rouler. Au Mans, tu ne peux pas penser à toi, et cette osmose, c’est à force de dialogue qu’on l’obtient. »

A force de mots et de secondes aussi ! Super affûté, super motivé, super fiable, super « team player », Sarrazin est d’abord un super vite. C’est sa première qualité, et c’est sur elle qu’il compte en premier lieu pour aller chercher sa première victoire dans la Sarthe. 
Enfin !

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires