Loïc Duval - "Nous sommes prêts pour la victoire, je le sens"
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Loïc Duval - "Nous sommes prêts pour la victoire, je le sens"

Loïc Duval participera cette année à sa septième édition des 24 Heures du Mans. Le natif de Chartres, récent vainqueur des 6 Heures de Spa-Francorchamps en Championnat du Monde d’Endurance (WEC), possède de réelles chances de renouer avec la victoire en Sarthe, après son succès de 2013, déjà avec Audi.

« La voiture se comporte très bien depuis qu’elle a pris la piste pour la première fois. Elle n’est pas encore à 100% parfaite, il y a des choses à améliorer, mais c’est déjà très positif de pouvoir nous battre aux avant-postes et même de gagner avec une voiture qui est encore en progression ! Nous savons que nous avons le « package » pour nous battre devant. Qui sera le plus rapide après le départ, ou en début de soirée ? Impossible à dire, mais je suis convaincu que nous avons tout pour une belle bataille » explique Loïc Duval.

Le Français connaît déjà le goût de la victoire aux 24 Heures du Mans. L’envie de remonter à nouveau sur la plus haute marche du podium est-elle forte ? « Lorsque l’on participe à une course, et en particulier aux 24 Heures du Mans, il n’y a qu’un seul objectif, la victoire. J’ai toujours autant envie de gagner, année après année. Je mets toujours autant d’énergie dans la bataille. C’est pareil pour mes équipiers. Je sens que nous sommes mieux préparés qu’avant. Nous avons passé plus de temps ensemble, nous nous connaissons mieux. Nous avons plus d’expériences individuelles, mais surtout plus d’expérience comme équipe. Les dernières semaines ont été excellentes ». La complicité entre les trois pilotes est réelle. Bien qu’ils ne soient pas aussi « proches » que le trio Fässler / Lotterer / Tréluyer engagé sur l’autre Audi R18 (la n°7), on sent que le Français et ses équipiers anglais et brésilien partagent une relation plus forte que jamais.

La victoire décrochée en mai en WEC, leur première ensemble, a semble t-il agit comme déclencheur. « C’était important pour tout le monde. Ce n’est pas la course sur laquelle j’aurais parié, mais c’est une belle récompense pour tout le travail abattu. 2016 est dans la continuité de la saison passée. Nous faisons toujours des courses solides, mais en plus d’avoir la performance sur un tour, nous avons aligné la performance sur une course et cela a payé en Belgique ».

Loïc Duval, 33 ans, déjà vainqueur, ne s’identifie pas pour autant comme le « meneur » de l‘Audi R18 n°8. « Nous essayons de nous donner réciproquement des conseils. Même si j’ai eu la chance de gagner, ce n’était pas avec les mêmes équipiers, alors nous avons dû reconstruire ensemble un projet. Certaines choses qui fonctionnaient avec Tom (Kristensen) et Allan (McNish) ne fonctionnent pas avec Oliver (Jarvis) et Lucas (Di Grassi). Ils avaient plus de 40 ans, une solide expérience du Mans, et l’habitude de travailler ensemble. Ils m’ont accueilli comme le « petit jeune », c’était plus simple que lorsque nous nous sommes retrouvés à trois avec mes équipiers actuels sans avoir jamais travaillé ensemble. Il fallait recréer un groupe en partant de zéro. Nous avions aussi un nouvel ingénieur, et une voiture qui n’était pas la meilleure… Nous avons trouvé les automatismes et maintenant nous sommes prêts, je le sens. Nous roulons très souvent ensemble, nous faisons beaucoup d’essais. Nous connaissons notre potentiel ». 

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