La Parade des pilotes : une communion peu solennelle avec le public du Mans
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La Parade des pilotes : une communion peu solennelle avec le public du Mans

Sensationnel ! Fantastique ! Génial ! Magique ! Chacun, dont Fernando Alonso, y est allé de son épithète lorsqu'il s'est agi de livrer ses impressions à la fin de la parade des pilotes, organisée pour la 24e fois dans le centre-ville la veille des 24 Heures du Mans.

Pourtant, la fatigue était là et bien là. Depuis dimanche dernier, entre opérations de relations publiques, action en piste et sollicitations diverses et variées, les pilotes ne se sont pas ennuyés et pourtant, les habitués n'auraient manqué pour rien au monde ce "moment de décompression", dixit Loïc Duval, vainqueur au Mans en 2013 avec Audi et actuel pilote de l'Oreca LMP2 n°28. "Le moyen idéal de rentrer dans la course", ajoute Gustavo Menezes, engagé dans la Rebellion R13 n°3.

En fait, une parenthèse bienvenue entre les deux choses sérieuses que sont les essais qualificatifs et la course. Pour quelques heures, la course est oubliée, place aux stars ! Richard Lietz, pilote de la Porsche 911 RSR n°91 : "Tous les ans, on se dépêche de quitter le circuit pour arriver à l'heure, tous les ans, on attend une éternité que ça démarre et tous les ans, sur tout le parcours, pour la seule fois de l'année, on a l'impression d'être une superstar et on n'a qu'une envie : revenir l'année suivante !"

Et ils reviennent ! "Chaque année, c'est fantastique, raconte Bruno Senna, pilote de la Rebellion R13 n°1. D'autant que Rebellion Racing organise toujours une fête au milieu de la parade pour que ce soit encore plus sympa pour les spectateurs." En 2018, nombre de membres de l'écurie suisse avaient pris place sur la plateforme d'un camion et se trémoussaient au tempo de la sono tout en gratifiant les fans - ravis - de "goodies". Une vraie discothèque en plein air dont la musique se mêlait à la samba d'un groupe de danseurs brésiliens.

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Orchestres, danseurs, acrobates, mais aussi voitures de prestige et supercars, voire hypercars, se joignent aux voitures anciennes décapotables dans lesquelles chaque équipage prend place qui défilent devant des dizaines de milliers de personnes venues du monde entier. D'après Jean-Eric Vergne (Oreca LMP2 n°26), "c'est la seule course au monde qui attire autant de monde. C'est de la folie !"

Un sentiment partagé par Juan Pablo Montoya. Pour sa première apparition aux 24 Heures du Mans, avec la Ligier LMP2 n°32, l'ex-pilote de F1 "n'en revient pas d'avoir distribué autant d'objets souvenirs. C'est vraiment un événement sensationnel." Tommy Milner, victorieux en GT avec Corvette en 2015 renchérit : "Les gens sont contents de recevoir des cadeaux, mais en fait, ils sont surtout heureux de pouvoir communiquer, voir communier, avec nous. C'est un moyen extraordinaire pour interagir avec le public."

Car finalement, comme le résume si bien Jenson Button (SMP Racing n°11), champion du monde de F1 en 2009, le seul but de la parade est de "rendre les gens heureux et de mettre un sourire sur tous les visages."  A voir le large sourire de celui qui débutera au Mans ce week-end lors de la 86e édition : mission accomplie !

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