24 Heures du Mans - Du pilote au team manager, Olivier Panis (2/2)
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24 Heures du Mans - Du pilote au team manager, Olivier Panis (2/2)

Suite de notre interview consacrée à Olivier Panis, le team manager de Panis Barthez Compétition (Ligier JS P2 n°23). Il revient sur les difficultés de son nouveau rôle…

Quel est le rôle le plus difficile pour vous ? Celui de pilote ou de team manager ? 

« Sans aucune hésitation, team manager ! Il n’y a pas que des pilotes à gérer, il y aussi des mécaniciens et une entreprise. »

Dans quel rôle y a-t-il le plus de conséquences lorsque l’on commet une erreur ?

« En tant que pilote, tu fais une bêtise, tu te mets dehors, c’est frustrant pour toi mais aussi pour toute l’équipe. De l’autre coté, c’est pareil : s’il y a un problème technique, que le pilote revient et que ce n’est pas de sa faute, tu es mal à l’aise. Quand c’est un pilote d’expérience, il va comprendre tout de suite, c’est le sport automobile. Pour les plus jeunes, il faut leur expliquer, leur dire que ce n’est pas une science infuse. C’est une autre approche… »

Vous aviez la réputation d‘être un fin technicien lorsque vous étiez pilote. Faites vous le « tampon » entre les pilotes et les ingénieurs ou restez vous de côté ?

« Je suis et reste un œil extérieur de l’équipe. Les pilotes ont la tête dans le volant, moi je vais plus avoir une vue globale. Tous les soirs, on fait un débriefing et, à ce moment là, j’interviens sur ce que j’ai vu. J’en suis à cette étape là. Je parle beaucoup avec les mécaniciens. Maintenant, je rentre plus dans la partie technique et dans la stratégie. J’essaie de m’impliquer un peu plus. Cependant, je laisse le champ libre aux ingénieurs car j’estime que chacun doit rester à sa place. Nous avons recruté Pierre Dieudonné qui a une expérience de l’endurance comme personne. C’est quelqu’un qui améne une vraie sérénité dans le team. Nous avons su déléguer et nous entourer des personnes compétentes. Nous savons que c’est notre première année, il y a des choses qui sont dures mais on apprend… »

Avoir sur la liste des concurrents engagés aux 24 Heures du Mans son propre nom, quel effet cela provoque chez vous ?

« C’est juste grandiose, c’est le pied ! C’est aussi le message que l’on passe aux jeunes pilotes : profitez ! Pour ma part, je suis stressé comme à mes débuts car c’est quelque chose de différent mais je suis super heureux d’être là. On a eu la chance d’être invité par l’ACO, pour nous c’est un privilège. »

Qu’est ce qui est le plus dur : team manager, pilote ou père d’Aurélien Panis (qui évolue en Formule V8 3.5) ?

« Père d’Aurélien sans aucune hésitation ! Je suis content de ce qu’il fait. Il est en train de montrer qu’il a un talent incroyable. C’est toujours dur pour un père d’en parler, de « vendre » son fils mais il le fait tout seul à travers ses résultats. Je suis juste là pour le supporter, l’aider et trouver des bonnes solutions. Il est en train de faire un bon en avant impressionnant. Je suis très content pour lui… » 

Photo : Olivier Panis découvre course après course les spécificités de son nouveau rôle de team manager.

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