Enthousiasmés par leur expérience au volant des protos du Mans la veille, les pilotes de chasse ont réservé un traitement de faveur à leurs invités de marque. Au menu de leur baptême de l’air, un vol en escadrille avec décollage et atterrissage à deux avions côte à côte, une simulation d’attaque au sol avec pour cible… le circuit des 24 Heures du Mans et une mise en situation de combat aérien. De quoi faire le plein de sensations fortes, comme le racontent, des étoiles dans les yeux, les pilotes des 24 Heures du Mans à leur descente d’avion.

Vincent Capillaire
“J’admire ce que sont capables de faire ces pilotes ! Quand on descend à basse altitude et qu’on voit défiler les villages, on réalise à quelle vitesse hallucinante on va. Il faut que tout soit parfait, il n’y a pas de droit à l’erreur. C’est très violent physiquement : un moment, on a pris 6 G et au bout de quelques secondes, tu sens qu’il ne faudrait pas que ça dure... Une expérience comme celle là, qu’on peut qualifier de haut niveau, nous donne de l’oxygène et du recul et nous sert forcément dans notre métier de pilote de course.”

Christophe Tinseau
“C’est une expérience inoubliable même si ça a été très dur pour moi. Après quelques changements de cap violents, j’ai senti que je n’allais pas supporter très longtemps. La réactivité de l’appareil à la moindre injonction sur le manche est impressionnante. C’est assez hallucinant de se sentir plaqué au siège sans pouvoir résister : tu ne peux pas tenir ta tête ou tes bras. Puis j’ai dit au commandant Cédric de calmer le jeu pour que je reprenne mes esprits. C’est énorme ce que font ces pilotes mais ce n’est pas un métier pour moi !”

Marco Sorensen
“J’admire ces pilotes ! Pendant la simulation de combat, j’étais complètement perdu alors que c’était pour le fun. Je n’imagine pas ce que ça doit être lors d’une vraie mission… Les seuls moments calmes étaient le décollage et l’atterrissage, tout le reste du vol était complètement fou. On ne sent pas la vitesse quand on est dans les nuages mais dès que le pilote touche au manche, on comprend que ça va très très vite. C’est une expérience qui restera gravée pour toujours dans ma mémoire !”

Alexander Wurz
“J’ai adoré les sensations ! Quand on est dans les nuages, on n’a plus aucun repère… je ne savais même plus dans quelle position était l’appareil. Pendant la simulation de combat, j’ai essayé d’aider l’aspirant Pierrick à repérer l’autre avion mais on encaisse tellement de G que j’avais du mal à lever la tête. Les accélérations semblent très proches de celles d’une LMP1 mais prendre 6 G en vertical, c’est vraiment impressionnant !”

Après ces émotions extrêmes, les pilotes se sont retrouvés pour un débriefing.
Tous ont vécu un moment inoubliable, découvert de nouvelles sensations et pris un plaisir intense. Mission accomplie pour la seconde édition de Le Mans Passion Share.