Bilan 2016 :

Du point de vue du team-principal, Olivier Panis : « Cela s’est très bien passé pour la première saison d’existence de l’équipe. Les fondations et l’entente entre chaque membre sont bonnes. Au niveau des performances, elles ont été très satisfaisantes sur beaucoup de circuits. Nous avons fait confiance à des gens avec peu d’expérience et il est donc normal qu’il y ait eu quelques petites erreurs. Cela fait partie de leur apprentissage. Au niveau des résultats, nous montons sur le podium à Estoril avec la LM P3. En LM P2, nous aurions pu en décrocher plusieurs, mais nous signons tout de même la pole position au Red Bull Ring. Au final, nous avons montré notre sérieux et nos performances. Les 24 Heures du Mans se sont très bien déroulées, sans problème particulier. Nous terminons 8e des LM P2. Le bilan ne peut être que positif et si on m’avait dit cela en tout début d’année, j’aurais signé tout de suite. »

Du point de vue du pilote, Fabien Barthez : « Notre bilan en LM P2 est très positif. J’ai découvert cette Ligier JS P2, c'est-à-dire une vraie voiture de course avec beaucoup d’aérodynamique et des freins puissants. J’ai pris un plaisir immense et ce fut très enrichissant pour moi. Lors de mes huit premiers tours de roulage à Navarra (Espagne), j’ai pris peur et je me suis dit : « Qu’est-ce que je fais là ? » Ces moments resteront gravés à jamais dans ma mémoire. Je revois encore Olivier (Panis) qui rigolait car il savait dans quel état j’allais descendre de la voiture. C’est une voiture surprenante et physique, tout va plus vite.»

 

Vos 24 Heures du Mans 2016

Olivier Panis : « Nous savions que ça allait être une course difficile, mais nous étions bien préparés. J’ai déjà disputé les 24 Heures du Mans à quatre reprises (de 2008 à 2011, ndlr), je savais à quoi m'attendre. Pour être honnête, les 24 Heures du Mans sont passées comme une lettre à la poste. Ce ne fut que du plaisir. Il y a eu de vrais investissements humains et personnels de la part de chacun, ce fut génial. Sur le plan émotionnel, nous nous sommes régalés. »

Fabien Barthez : « Ce fut fantastique, fabuleux. On n’a jamais envie de sortir de la voiture. Le Mans a été à l’image de la saison : bien vivre ensemble dans l’équipe, c’est le plus important pour moi ! Le résultat a été très positif car il ne faut pas oublier qu’en juin, l’équipe n’existait que depuis moins de six mois. Nous étions face à des écuries qui ont disputé Le Mans à plusieurs reprises. Nous avons terminé à notre place, nous ne pouvions guère espérer mieux, il faut être réaliste. »

 

Un parallèle entre une grande compétition comme les 24 Heures du Mans et la Coupe du Monde de Football 1998 :

Fabien Barthez : « Comme dans tous les grands sports, l’approche est la même. Il faut déjà éviter de se disperser. C’est dans ce domaine qu’Olivier (Panis) et moi apportons notre expérience. C’est quelque chose qui fait partie de l'ADN de l’équipe : transmettre avant tout. Ensuite, gagner, nous l’avons dans le sang (rires). Nous ne devons pas oublier les fondamentaux, pourquoi nous sommes venus là ? Olivier apporte son expérience en tant que pilote pur qu’il transmet aux autres jeunes et, pour ma part, j’amène mon expérience des compétions de haut niveau. Par exemple, ne pas laisser trop d’influx nerveux dans un événement comme Le Mans, comment gérer sa semaine et tous les gens qui tournent autour de la course... »

A suivre...