Yannick Dalmas, acteur Classic au Mans
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Yannick Dalmas, acteur Classic au Mans

Yannick Dalmas, quadruple vainqueur des 24 Heures, a assisté le week-end dernier au Mans Classic. Le Français a apprécié le plateau dédié au Global Endurance Legends, des voitures des années 1990-2000, des machines qu'il a pilotées ou qui ont été ses rivales en Sarthe.

Quand Yannick Dalmas vient au Mans, il peut intervenir sous différents casque(tte)s. En effet, cet interlocuteur éclectique, aujourd'hui conseiller course FIA en Endurance, a remporté quatre fois les 24 Heures du Mans, avec quatre marques différentes. Il s'est imposé au volant de la Peugeot 905 en 1992, de la Porsche 962 de Joest en 1994, de la McLaren F1 GTR en 1995, puis de la BMW V12 LMR en 1999.

Son dernier engagement en Sarthe date de 2002, avec une Audi R8. Aussi, le tout nouveau plateau "Global Endurance Legends'' du Mans Classic le week-end dernier, consacré aux machines ayant évolué dans les années 90-2000, l'a séduit et lui a rappelé de nombreux souvenirs. Il avait piloté certaines de ces autos ou avait couru contre elles, ou même rêvé de les conduire.... "Je ne suis pas un nostalgique, mais je trouve cela intéressant de remettre en avant cette période, où à la fin des années 90, de nombreux constructeurs étaient présents aux 24 Heures du Mans, ce qui avait donné lieu à de sacrées bagarres." Devant la prestigieuse liste des engagés, le Français, qui avait contribué il y a 25 ans au triplé Peugeot au Mans (2e), a pointé quelques modèles marquants :

Toyota GT One

LA TOYOTA GT ONE

"C'est la plus belle voiture pour moi, la plus fine. J'aurais bien aimé la piloter, j'avoue. Quand on la suivait en piste, on devinait une machine rapide, stable, qui autorisait aux pilotes des manoeuvres un peu osées. Face à elle, on trouvait entre autres des Mercedes, des Audi, des Porsche et nos BMW. Notre auto pouvait paraître un peu plus rustique ou rétro par rapport à ces bolides avant-gardistes. Mais au final, que faut-il pour gagner les 24 Heures du Mans ? Des voitures rapides ou des plus robustes ? Nous étions clairement l'outsider, et notre voiture n'était pas la plus belle, mais nous avons gagné en 1999."  

Bentley

LA BENTLEY SPEED 8

"Le vert british me plaisait beaucoup, ainsi que le design de la voiture. Avec le retour de cette marque prestigieuse, qui avait créé un grand intérêt médiatique, on se doutait que ce concurent, qui appartenait au même groupe qu'Audi, ne venait pas pour faire de la figuration aux 24 Heures du Mans. Pourtant, contrairement aux Audi, le choix de la voiture fermée avait été retenu. Dans ce cas de figure, le pilote ne subit pas toutes les petites turbulences, ne reçoit pas tous les débris comme c'est le cas dans une barquette, mais il faut être vigilant au spray des autres machines en cas de pluie, avec l'essuie-glace." 

Audi R8

L'AUDI R8

"J’ai roulé dans l’Audi R8 en 2002 au Mans. La première fois que j'ai essayé cette auto, au Japon, avec Team Goh, j'ai tout de suite constaté le travail accompli par les ingénieurs de la marque pour donner le maximum de confort aux pilotes pour conduire. Tout, dans le moindre détail, était conçu pour le pilote. Des instabilités, par exemple, qui existent souvent au freinage, avaient été gommées. Dans certaines courbes rapides, des protos peuvent être instables, pas celui-ci. Cette voiture avait une direction précise, ne subissait pas de turbulence. Elle était concue pour la gagne et pour le confort de pilotage."

Peugeot 908

LA PEUGEOT 908

"Par rapport à la 905, le concept avait beaucoup évolué. Entre la 905 et cette 908, il y avait eu un bon considérable avec l'électronique. Cette 908 était indéniablement une voiture très rapide. Je dois dire que la 905 en version sprint, était un avion de chasse, une voiture virile, avec un appui aérodynamique phénoménal, une sonorité incroyable."

Photos (Dominique Breugnot/ACO): Peugeot 905, Toyota GT One, Bentley, Audi R8 et Peugeot 908 étaient en piste pour le Mans Classic. 

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