WEC - Toyota en pole, mais Rebellion se manifeste lors des qualifications à Shanghai
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WEC - Toyota en pole, mais Rebellion se manifeste lors des qualifications à Shanghai

Contrairement à hier, la piste est restée sèche pour la deuxième journée des 6 Heures de Shanghai, cinquième manche de la Super Saison 2018/2019 du Championnat du Monde d'Endurance (FIA WEC), ce qui a permis aux pilotes de GT de battre le record du tour, tandis qu'en LMP1 les écarts se resserrent entre Toyota, en pole, et ses adversaires.

Si lors de la troisième et dernière séance d'essais libres du samedi matin les deux R13 de Rebellion Racing ont devancé les deux Toyota TS050 Hybrid, le constructeur nippon a repris les deux premières places lors des qualifications même si André Lotterer, triple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi, a signé le deuxième meilleur temps absolu (1'42"869) derrière l'intouchable Kamui Kobayashi (1'42"708).

La performance de l'Allemand francophone et de Bruno Senna permet à la R13 n°1 de Rebellion Racing de décrocher la troisième place sur la grille de départ (on fait la moyenne des meilleurs temps de chacun des deux pilotes chargés de qualifier la voiture pour obtenir le chrono), juste derrière, à moins de trois dixièmes, la Toyota TS050 Hybrid n°8 des lauréats des 24 Heures du Mans 2018, Sébastien Buemi, Fernando Alonso, et Kazuki Nakajima. Ces deux derniers n'ont rien pu faire face à Mike Conway et Kamui Kobayashi qui ont hissé la voiture en pole avec un chrono de 1'42"931, tandis que Jenson Button et ses coéquipiers doivent se contenter de la 7e place.

Doublé sur la grille en LMP1, mais aussi en LMP2 avec Jackie Chan DC Racing qui se produit devant son public, "Mighty38" comme est surnommée l'Oreca 07 de Ho-Pin Tung, victorieux de la catégorie dans la Sarthe en 2017, Gabriel Aubry et Stéphane Richelmi a pris le dessus (1'48"888) sur la voiture sœur "FortuneCat37" pour moins de trois dixièmes. L'Oreca 07 de DragonSpeed complète le triplé Oreca, voire quintuplé car l'Alpine A470, quatrième malgré le meilleur chrono absolu de Nicolas Lapierre (1'48"598), est un châssis du constructeur du Var.

Si les records de la piste, qui datent de 2017, ne sont pas tombés en prototypes, les pilotes GT ont fait parlé la poudre dans les deux catégories LMGTE Pro et LMGTE Am. Dans la première, le record de 2017 de Michael Christensen (1'59"578) avec la Porsche 911 RSR a été pulvérisé de plus d'une seconde par Nicky Catsburg (1'58"441) et sa BMW M8 GTE flanquée du numéro 81. Pourtant, le Néerlandais et son coéquipier Martin Tomczyk doivent se contenter du deuxième emplacement sur la grille de départ, coiffés au poteau dans les dernières secondes par Stefan Mücke et la Ford GT n°66 (1'58"627 en temps cumulé). Comme souvent dans cette catégorie, les forces sont très resserrées avec une seconde d'écart entre tous les protagonistes, à l'exception de la Corvette C7.R, venue disputer la manche chinoise.

Enfin, si Aston Martin Racing n'a pu faire mieux que troisième en LMGTE Pro, l'écurie britannique a signé la pole en LMGTE Am grâce à Pedro Lamy et Paul Dalla Lana (2'01"884) avec la Vantage n°98, qui n'ont laissé aucune chance à la Porsche 911 RSR n°77 de Dempsey-Proton Racing, victorieuse dans la Sarthe en juin dernier. La voiture sœur n°88 de la formation allemande n'est pas sur le podium malgré le record battu par Matteo Cairoli en 2'00"128.

Demain dimanche 18 novembre, pendant la course de six heures, dont le départ sera donné à 11 heures (4 heures à Paris), les pilotes pourraient avoir du mal à faire tomber les références car les prévisions météorologiques annoncent de la pluie.

Résultats

 

Photo (Joao Filipe / AdrenalMedia.com - FIA WEC) : Les pilotes en pole dans les quatre catégories en conférence de presse.

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