Un point sur les équipages en LMP1 pour les 24 Heures du Mans 2018
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Un point sur les équipages en LMP1 pour les 24 Heures du Mans 2018

Si les écuries ont jusqu'au 10 mai pour informer l'Automobile Club de l'Ouest de la composition des équipages qui prendront le départ de la 86e édition des 24 Heures du Mans, certaines d'entre elles ont d'ores et déjà dévoilé leurs trios, notamment dans la catégorie LMP1.

Tout d'abord, cet article reprend les annonces des équipes, mais ne constitue pas une liste officielle des engagés, qui sera communiquée après la date limite d'inscription du 10 mai 2018 (lire Focus sur le règlement des 24 Heures du Mans : la désignation des pilotes).

Si souvent la catégorie LMP1 est l'une des premières à boucler ses équipages, cette année fait exception puisque plusieurs baquets sont encore vacants dans les formations privées dotées de prototypes non hybrides, à l'image de CEFC TRSM Racing (Manor), de ByKolles Racing Team et de SMP Racing.

La première, qui aligne deux Ginetta G60-LT-P1 - Mecachrome sous la bannière chinoise bien que basée au Royaume-Unis, a recruté cinq de ses six pilotes : Léo Roussel (trois participations au Mans), Dean Stoneman et Charlie Robertson se partageront le volant de la voiture n°6, tandis qu'Alex Brundle, le fils du vainqueur des 24 Heures du Mans 1990 Martin Brundle, épaulera le débutant Oliver Rowland dans la voiture sœur n°5.

Situation identique pour SMP Racing, qui s'est offert le concours de Stéphane Sarrazin, ex-pilote officiel Peugeot et Toyota aux quatre deuxièmes places mancelle en 16 apparitions, pour assister Mikhail Aleshin dans le baquet de la BR Engineering BR 1 - AER n°11. L'équipe russe, lauréate en LMGTE Am en 2015, a en revanche opté pour un trio 100 % russe pour l'auto n°17 avec l'ex-pilote de F1 Vitaly Petrov et deux débutants issus de la filière mise en place par SMP Racing et qui ont fait sensation en European Le Mans Series l'an dernier avec une victoire pour leur premier départ, Egor Orudzhev et Matevos Isaakyan.

Reste ByKolles Racing Team, qui a prévu d'effectuer deux séances de roulage avec l'Enso CLM P1/01 d'ici la fin du mois, et son seul pilote titulaire Oliver Webb, même si Dominik Kraihamer était présent dans la voiture au Castellet pour le Prologue, les essais officiels de Super Saison 2018/2019 du Championnat du Monde d'Endurance (FIA WEC). Seule équipe privée déjà présente dans cette catégorie au Mans l'an dernier, ByKolles Racing Team dispose désormais d'un moteur Nismo, la branche sportive de Nissan, et a apporté des améliorations dans de nombreux domaines.

Toyota Gazoo Racing est l'autre équipe déjà impliquée en LMP1 l'an dernier, mais avec un prototype équipé d'un moteur hybride car il s'agit d'un engagement constructeur. Les Japonais ont renouvelé leur confiance en Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima dans la Toyota TS050 Hybrid n°8, rejoints par le double Champion du Monde de F1 Fernando Alonso et en Kamui Kobayashi et Mike Conway dans la voiture sœur n°7, associés à José María López, triple lauréat du WTCC, le Championnat du Monde des Voitures de Tourisme.

Rebellion Racing a aussi disputé les 24 Heures du Mans en 2017, mais dans la catégorie LMP2. La structure suisse fait donc son grand retour en LMP1 après une saison en LMP2 avec deux exemplaires de la Rebellion R13 - Gibson développée par Oreca. Les deux voitures porteront les numéros 1, traditionnellement réservé au champion sortant mais laissé vacant par le départ de Porsche de la catégorie, et 3, petit clin d’œil au nombre 13 qui lui est cher. La première sera aux mains de Neel Jani, victorieux au Mans en 2016 avec Porsche, André Lotterer, triple lauréat dans la Sarthe avec Audi et Bruno Senna. Le jeune Thomas Laurent, vainqueur en LMP2 et deuxième au classement général l'an dernier, Mathias Beche, pilier de l'équipe, et Gustavo Menezes, monté sur la plus haute marche du podium LMP2 avec Signatech Alpine en 2016, se relaieront au volant de la seconde.

Enfin, comme Rebellion Racing, DragonSpeed, qui débutera en LMP1, fera confiance à Gibson pour la fourniture du moteur, mais la formation américaine n'a pas développé sa propre voiture et a jeté son dévolu sur une BR Engineering BR1 au volant de laquelle officieront Ben Hanley, Henrik Hedman et Renger van der Zande.

Liste LMP1

1 Rebellion Racing                  Rebellion R13 - Gibson                        André Lotterer - Neel Jani - Bruno Senna

3 Rebellion Racing                  Rebellion R13 - Gibson                        Thomas Laurent - Mathias Beche - Gustavo Menezes

4 ByKolles Racing Team        ENSO CLM P1/01 - Nismo                   Oliver Webb

5 CEFC TRSM Racing             Ginetta G60-LT-P1 - Mecachrome      Charlie Robertson - Léo Roussel - Dean Stoneman

6 CEFC TRSM Racing             Ginetta G60-LT-P1 - Mecachrome      Oliver Rowland - Alex Brundle

7 Toyota Gazoo Racing          Toyota TS050 Hybrid                            Mike Conway - Kamui Kobayashi - José María López

8 Toyota Gazoo Racing          Toyota TS050 Hybrid                            Sébastien Buemi - Kazuki Nakajima - Fernando Alonso

10 DragonSpeed                     BR Engineering BR1 - Gibson              Henrik Hedman - Ben Hanley - Renger van der Zande

11 SMP Racing                       BR Engineering BR1 - AER                    Mikhail Aleshin - Stéphane Sarrazin

17 SMP Racing                       BR Engineering BR1 - AER                    Vitaly Petrov - Egor Orudzhev - Matevos Isaakyan

Photo (Pascal Saivet MPSA) : De gauche à droite, la Ginetta n°6 de CEFC TRSM Racing, la Toyota n°7 et la Rebellion n°1 sur la photo officielle du Prologue, les essais officiels du FIA WEC au Castellet.

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