Six choses à savoir sur Ferrari aux 24 Heures du Mans
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Six choses à savoir sur Ferrari aux 24 Heures du Mans

Alors que Ferrari a officialisé son retour au plus haut niveau de l’endurance en 2023 à travers la catégorie Hypercar, voici six choses à savoir sur l’histoire de la marque italienne aux 24 Heures du Mans.

9 succès

Avec neuf victoires aux 24 Heures du Mans, Ferrari figure à la troisième place du palmarès des constructeurs les plus victorieux. La marque italienne est devancée par Audi (13 victoires) et Porsche (19 victoires). Ferrari s’est imposé en 1949, 1954, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 et 1965. La marque fondée par Enzo Ferrari en 1947 est aussi une référence incontournable des catégories LMGTE. L’an passé, la grille de départ des 24 Heures du Mans ne comptait pas moins de 16 modèles 488 GTE Evo.

1949 : Ferrari ouvre son compteur de victoires

L’édition 1949 des 24 Heures du Mans marque la première d’après seconde Guerre Mondiale. Les 25 et 26 juin 1949, quatre ans après la fin des hostilités, 49 voitures prennent le départ. Deux ans après sa création, Ferrari fait ses premiers pas au Mans avec deux 166 MM équipées d’un moteur V12 de 2 litres. Ces voitures ne sont pas officiellement engagées par le constructeur italien. L’une d’elle, alignée par Lord Selsdon est aussi pilotée par l’américain Luigi Chinetti, double vainqueur des 24 Heures avec Alfa Romeo en 1932 et 1934. Son expérience de la course est déterminante. Il ménage sa monture et laisse très peu le volant à son coéquipier (Un petit peu plus d’une heure durant la nuit, ndlr). Malgré un embrayage souffrant, cette stratégie s’avère payante. En présence de Vincent Auriol, Président de la République, Ferrari décroche sa première victoire et ouvre ainsi son compteur de succès.

Luigi Chinetti, l’ambassadeur Ferrari

Cet ancien mécanicien dans l’aviation a joué un rôle majeur dans l’histoire qui lie Ferrari aux 24 Heures du Mans. C’est lui qui, après la seconde guerre mondiale, convainc Enzo Ferrari de se lancer dans la construction de voitures. Chinetti devient alors un véritable représentant de la marque italienne et lui offre des victoires prestigieuses comme les 24 Heures du Mans et de Spa en 1949. Après avoir poussé Ferrari à vendre des voitures outre-Atlantique et après avoir renoncé à sa carrière de pilote, Chinetti devient ambassadeur et importateur aux Etats-Unis. Au milieu des années 50, il créé l’écurie North America Racing Team (NART) et engage des Ferrari. Avec la 250 LM, le NART donne à Ferrari sa dernière victoire au classement général lors de l’édition 1965.

Olivier Gendebien, le gentleman de Ferrari

Après une première participation en 1955 au volant d’une Porsche (cinquième du classement général), Olivier Gendebien rejoint Ferrari en 1956 où il est associé à Maurice Trintignant (troisième du classement général). En tant qu’expert des grands marathons routiers des années cinquante, ce pilote belge est véritablement taillé pour les courses d’endurance. Associé à l’américain Phil Hill et à son compatriote Paul Frère, il ne décroche pas moins de quatre succès avec Ferrari au Mans (1958, 1960, 1961 et 1962). Pourtant, l’histoire raconte que les rapports entre Gendebien et Enzo Ferrari étaient froids et distants. Le belge n’appréciait guère le management de celui que l’on surnommait « Il Commandatore » (le commandeur en français, ndlr). Pourtant, ce dernier ne tarissait pas d’éloges sur Gendebien. Il le qualifiait de « gentlemen qui n’oublie jamais que noblesse oblige, et lorsqu’il est au volant, il traduit ce code moral en une énergie élégante et judicieuse ».

Une domination jamais vue auparavant

Entre 1960 et 1966, Ferrari a réalisé une impressionnante série de six victoires consécutives aux 24 Heures du Mans. Il s’agit, à cette époque-là, d’un cycle dominateur jamais vu dans la Sarthe. Ces six succès, la marque italienne les doit à la génération des modèles 250 : 250 TR, 250 GT SWB, 250 GTO, 250 P et 250 LM.

Ferrari : grand artisan des victoires l’Italie au classement des nations

Grâce aux neuf succès de Ferrari et aux quatre glanés par Alfa Romeo, l’Italie figure à la quatrième place des nations les plus victorieuses aux 24 Heures du Mans. Elle est devancée par la France (15 victoires avec Bugatti, Chenard & Walcker, Delahaye, Lorraine Dietrich, Matra-Simca, Peugeot, Renault, Rondeau, Talbot), la Grande-Bretagne (17 victoires avec Aston Martin, Bentley, Jaguar, Lagonda, McLaren, Mirage) et l’Allemagne (34 victoires avec Audi, BMW, Mercedes, Porsche).

PHOTO : Une Ferrari 250 GT Berlinetta de 1960 lors de la dernière édition de Le Mans Classic. 

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