"Que l’on gagne ou pas, Audi nous demande de bloquer les deux semaines qui suivent les 24 Heures du Mans pour répondre à toutes les sollicitations de la presse, explique Benoît Tréluyer. Il est bien évident qu’il y en a beaucoup plus si on gagne ! A titre personnel, après notre troisième victoire, en 2014, j’ai demandé à une amie attachée de presse d’organiser deux jours d’interviews à Paris où Marcel (Fässler) et André (Lotterer) m’ont rejoint."

De plus, les pilotes de la marque aux quatre anneaux se rendent sur les sites d’Ingolstadt, au nord de Munich, et de Neckarsulm, près de Stuttgart, pour assister aux réunions avec les syndicats. "Lors de ces réunions, poursuit le pilote français, les employés peuvent poser des questions aux dirigeants. Comme tout se déroule en allemand, ce n’est pas toujours facile pour moi alors que mes deux coéquipiers comprennent parfaitement. Heureusement, nous pouvons nous faire plaisir en prenant le volant pour quelques tours de démonstration lors d’un "road show" auquel participent aussi les pilotes du DTM (Deutsche Tourenwagen Masters, championnat allemand de super-tourisme, ndlr)."

Chez Audi, le programme est finalement quasiment identique que l’on gagne ou non : "L’an dernier, nous n’avons pas gagné, mais notre Audi était la mieux classée, donc les demandes ont été nombreuses. Mais même si je dois avoir deux semaines d’enfer après Le Mans, je suis prêt à signer avant la course !"

Ce ne sera hélas pas cette année que Benoît Tréluyer rejoindra Henri Pescarolo et Yannick Dalmas, qui détiennent chacun quatre victoires aux 24 Heures du Mans…