Quand belles et bielles des 24 Heures du Mans reprennent la piste
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Quand belles et bielles des 24 Heures du Mans reprennent la piste

L'espace d'une journée, ou presque, ces bijoux des 24 Heures du Mans ont quitté l'écrin du Musée pour prendre la piste du Bugatti.

Il n’y a pas pire situation pour les voitures de collection, que l’immobilisme. C’est pourquoi à l’initiative de Fabrice Bourrigaud et de son équipe du Service Patrimoine de l’ACO, cinq vieilles gloires des collections ACO 24 Heures du Mans ont fait un galop d’essai (un trot serait plus exact) sur le circuit Bugatti, par ce froid lundi d’automne aux couleurs blafardes. A tout seigneur tout honneur, c’est la Chenard et Walcker, victorieuse de la première édition des 24 Heures en 1923 qui ouvrait la marche. Fraichement sortie de restauration, elle aura offert à quelques généreux donateurs ayant permis sa renaissance, de faire un tour de circuit, suivie du tank Chenard et Walcker lui aussi vu aux 24 heures 1925 et 1937. La célèbre Tracta, dernière acquisition de l’ACO pour son musée, tourne comme une horloge, maniable, s’inscrivant dans les courbes avec aisance, l’arrière en glissade, un régal à conduire. La Salmson à moteur 1100 cm3 qui fit une éblouissante démonstration aux 24 heures 1927 en terminant aux 2ème et 3ème places, devance la Vinot Deguigand de 1923, dernière classée des 24 heures cette année-là et fermant la marche comme il se doit. Fumantes mais alertes nos vieilles dames s’en sont donné à cœur joie sur les 4,185 km du Circuit Bugatti, privatisé pour la circonstance, avant de regagner l’atmosphère confortable du Musée des 24 Heures où vous pouvez les admirer.

HERVE GUYOMARD

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