Petit Le Mans rend hommage à son créateur, Don Panoz
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Petit Le Mans rend hommage à son créateur, Don Panoz

Un peu plus d'un mois après le décès du Dr Don Panoz, survenu le 11 septembre, Petit Le Mans a rendu hommage à son créateur au départ de la 21e édition de l'épreuve. Après une prière chargée d'émotion prononcée par Terry Borcheller, ancien vainqueur des 24 Heures de Daytona, la DeltaWing et la GTR-1 ont mené la meute des concurrents avant le tour de chauffe.

Don Panoz aimait raconter, avec un sourire espiègle, avoir contracté le virus du Mans lors de sa première visite, en 1997. Une expression qui prenait tout son sens quand on savait que Dr P. avait fait fortune dans l'industrie pharmaceutique avant d'investir et de s'investir dans l'automobile et le sport automobile une fois l'âge de la retraite sonné.

Cette passion pour les 24 Heures du Mans a conduit à la création de Petit Le Mans, en 1998, sur le circuit de Road Atlanta, racheté peu de temps auparavant par Don Panoz car situé à quelques kilomètres de son vignoble. C'était donc le lieu idéal pour rendre hommage au visionnaire que fut l'homme d'affaires jusqu'à la fin de sa vie et ce n'est pas un hasard si les deux voitures choisies pour boucler un tour sur le tracé georgien furent la GTR-1 et la DeltaWing, première et dernière créations destinées au sport automobile du constructeur Panoz. Cette dernière a d'ailleurs participé, dans le Garage 56 réservé aux projets innovants, aux 24 Heures du Mans en 2012.

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Photos ci-dessus (Cécile Bonardel / ACO) : Jan Magnussen au volant de la Panoz GTR-1 ; la Panoz Esperante victorieuse de sa catégorie aux 24 Heures du Mans 2006 ; le roadster Panoz de 1999 avec les noms de Jan Magnussen et David Brabham.

Pour prendre le volant de ces deux voitures qui ont marqué l'endurance de leur empreinte, la première pour son moteur à l'avant, la seconde pour sa forme originale et novatrice, deux pilotes qui ont écrit une page de l'histoire de Panoz : Johnny O'Connell et Jan Magnussen. L'Américain a fait partie de l'aventure dès le départ puisqu'il a disputé les 24 Heures du Mans en 1998 avec l'une des deux GTR-1 engagées (abandon) et le Danois a rejoint la famille dès la fin de 1998 juste avant les débuts du Roadster, une GTR-1 privée de toit pour se conformer au nouveau règlement. Les deux rejoindront ensuite, avec succès, les rangs de Corvette Racing, ce qui, pour lui, montrait qu'il ne s'était pas trompé dans le choix des pilotes.

Jan Magnussen a apprécié de retrouver la GTR-1, sous les yeux de son fils Kevin, pilote Haas en F1 présent en Georgie, d'autant que c'est sur la piste de Road Atlanta qu'il a découvert la GTR-1 lors d'une séance d'essais, avant de la retrouver en course à Sebring l'année suivante (abandon) : "C'était fantastique même si c'était un tour à vitesse réduite. Ce qui m'a le plus surpris, c'est le bruit ! Le moteur est toujours aussi assourdissant, rien n'a changé !"

Après un tour devant le peloton des compétiteurs, les deux autos ont retrouvé l'auvent sous lequel sont exposées dans le paddock plusieurs Panoz, de route et de compétition, dont l'Esperante victorieuse de sa catégorie aux 24 Heures du Mans en 2006.

Photo (Cécile Bonardel / ACO) : La Panoz GTR-1 de 1998.

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