Paul Belmondo: Le Mans, sa piste à souvenirs
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Paul Belmondo: Le Mans, sa piste à souvenirs

Coach de l'actrice Barbara Schulz, à l'occasion de Talon Piste X Exclusive Drive, ce samedi 23 mars au Mans à bord d'une voiture engagée par l'Automobile Club de l'Ouest et Mécénat Chirurgie Cardiaque, Paul Belmondo a un lien particulier avec les lieux: c'est sur le Bugatti qu'il a signé sa première victoire en sport automobile, et sur le mythique tracé de plus de 13 kilomètres qu'il a terminé les 24 Heures du Mans sur le podium en LMP2.

Ce samedi 23 mars, Paul Belmondo n'a pas la priorité sur le circuit Bugatti. Coach de Barbara Schulz, à l'occasion de Talon Piste X Exclusive Drive, Girls Charity Racing, le pilote français sait qu'il doit laisser au maximum le volant à l'actrice, pour qu'elle puisse performer lors de cette compétition caritative. Le duo participe à l'évenement et porte les couleurs de l'Automobile Club de l'Ouest et de Mécénat Chrirugie Cardiaque. Pour l'ex-pilote de F1, Le Mans est un lieu qui a compté pour lui. "C'est ici en 1983 que j'ai signé ma première victoire en sport automobile, en Formule Renault, sur le Bugatti." Le grand circuit des 24 Heures de plus de 13 kilomètres, il le connaît bien aussi: "J'ai couru les 24 Heures dix fois. J'ai même connu le bonheur de monter sur le podium des 24 Heures, avec toute la foule en bas à l'arrivée, en 2005, lorsque j'ai fini 3e de la catégorie LMP2. Je peux même dire que la satisfaction était multiple, triple, car cette année-là, je courais avec mon équipe (Paul Belmondo Racing qui engageait des Courage C65), et l'autre voiture avait terminé 2e. C'était une grande émotion."

Son premier contact avec l'épreuve légendaire, en 1985, n'avait pourtant pas été sans accroc: "J'étais engagé avec une très bonne équipe, Joest Racing (sur une Porsche 956). A un moment, j'ai repris la piste sans savoir que l'équipe avait monté des pneus neufs sur ma voiture. En sortant des stands, j'ai mis le turbo et je suis parti dans le rail. Je peux vous dire que le tour vous paraît très long dans ces instants, quand on doit rejoindre les stands en étant bien conscient que c'est de notre faute à 90%. C'est difficile. Par la suite, mes équipiers (Maurizio de Narvaez et Kenper Miller) sont sortis eux aussi, et je peux vous garantir que je ne les ai jamais blâmés, car je savais ce qu'ils pouvaient ressentir dans ce cas de figure. (l'équipage a été contraint à l'abandon)" raconte Belmondo, aujourd'hui commentateur de sports mécaniques, en Endurance et F1, pour la télévision. 

(Photo Rémi Blomme/ACO)

 

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