Montoya, Badoer, Patrese, les juniors au CIK du Mans
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Montoya, Badoer, Patrese, les juniors au CIK du Mans

Ce week-end, au CIK du Mans, se dispute le Championnat d'Europe FIA Karting. Les fils de Juan Pablo Montoya, Luca Badoer et Riccardo Patrese font partie des quelques 150 jeunes pilotes (à partir de 12 ans) qui vont en découdre sur le CIK, en catégorie OK et OK-Junior. Les pères, qui représentent 401 Grands Prix de F1 au total, ne sont jamais loin: tous, en bord de piste.

Enzo Trulli aurait du compléter cette photo de Juniors, mais en raison d'un changement soudain de matériel, l'italien n'a pu être du voyage en France, ce week-end pour la Finale du Championnat d'Europe FIA Karting, au Mans sur le CIK. Aussi, retrouve-ton en bord de piste ou plus exactement sur la terrasse du bâtiment des stands du CIK, l'équivalent de 401 Grands Prix de F1, avec Juan Pablo Montoya, Riccardo Patrese et Luca Badoer, les yeux rivés sur la relève qui, en bas sur le bitume, tourne dans les différentes séances de qualifications, avant les finales demain dimanche. Portant le numéro 131, Sebastian Montoya (ci dessous à droite), le 177, Lorenzo Patrese (ci dessous à gauche), le 246 Brando Badoer (ci dessous au centre).

Engagé en OK-Junior, série actuellement menée par le Français Marcus Amand, Brando Badoer martèle: "je veux la pole positon, je veux gagner." A moins de 14 ans, le fils de Luca Badoer a déjà conscience des enjeux de l'événement. Des observateurs, notamment de l'équipe Mercedes et de différentes filières, sont présents, en mission de détection. Très souvent en déplacement pour les courses, ''toujours avec mon père'', Brando Badoer concède un emploi du temps dédié exclusivement aux études lorsqu'il est chez lui. Fan de Ferrari et de Charles Leclerc, il rêve d'évoluer en F1. Chaque année, il assiste au Grand Prix d'Italie, à Monza. Avec son père, toujours, il parle...''de courses et surtout de la sensation de piloter une F1, une Ferrari. Mon père m'a souvent décrit ce qu'il avait ressenti." Luca Badoer, très longtemps pilote d'essais attitré de la Scuderia Ferrari, a porté les couleurs mythiques pour deux courses, en 2009, en remplacement de Felipe Massa, blessé au Grand Prix de Hongrie. Le CIK ? "Je l'ai reconnu, avant les essais, à pieds, pour repérer les virages, la largeur de piste. J'aime bien. C'est un circuit rapide", raconte, appliqué Brando Badoer.      

Plus décontracté, mais plus ''mature'' aussi, puisqu'il évolue en OK, catégorie réservée aux plus de 14 ans, Sebastian Montoya échange une tape dans la main avec son père, avant de rejoindre sa manche qualificative. Durant les 11 tours (15 km), Juan Pablo Montoya n'aura de cesse de tapoter sur son téléphone, pour suivre les chronos en direct, tout en scrutant les trajectoires, puis de passer d'un pied sur l'autre et de lâcher quelques mots rageurs. Le bouillant Colombien répond quand on lui demande comment il vit les courses du fiston  : "je ne peux rien faire....". Après Le Mans, toute la famille Montoya partira pour l'Allemagne et le GP de F1, avant de rejoindre les Etats-Unis où père et fils reprondront leurs calendriers sportifs respectifs. Karting pour Sebastian, Endurance et IMSA avec Team Penske pour Juan Pablo, 3e en catégorie LMP2 l'an passé aux 24 Heures du Mans, avec United Autosports et 7e au général. Evidemment fan inconditionnel de son talenteux et fougueux pilote de père (mais aussi d'Ayrton Senna et de Lando Norris), Sebastian Montoya a regardé les résumés de course des GP disputés par son papa. Dans sa sélection, il retient ''le Nurbürgring, le Brésil, Monaco ou encore l'Italie et Monza." Les passes d'armes du paternel avec Michael Schumacher, ou avec Jarno Trulli entre autres, ou sa pointe de vitesse ont marqué la discipline. Eduqué au sport automobile à l'américaine et à l'européenne, Sebastian Montoya hésite longuement : "Entre Monaco, Le Mans et Indianapolis? quelle victoire choisir? C'est très difficile comme question" réplique le fils de celui qui a gagné deux fois les 500 Miles d'Indianapolis, s'est imposé au Grand Prix de Monaco et a décroché un podium de catégorie aux 24 Heures du Mans. "Je souhaite courir en F1, mais je dois avouer que j'ai déjà testé au simulateur la conduite d'une LMP1 et d'une LMP2, c'est bluffant."      

Lorenzo Patrese, dernier fils de Riccardo Patrese, est trop jeune pour avoir vu son père évoluer en compétition automobile. La discipline sportive dans laquelle il a pu assister aux performances de son père et de sa mère d'ailleurs, est l'équitation, que Patrese Senior a pratiquée après sa carrière sur quatre roues. "C'est lui seul qui a parlé un jour de tester le karting. Je ne pouvais pas le lui refuser'' explique Riccardo Patrese,  256 GP de F1 au compteur, 6 victoires en GP, vice-champion du monde de F1 en 1992, et trois participations aux 24 Heures du Mans (1981, 1982 et 1997). Tandis que le karting 177 va se mêler à la bagarre, en piste, Patrese père a rejoint Montoya et Badoer ''Seniors'', sur la terrasse des stands du CIK. Impensable de manquer le départ !

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Photos: Jean-René Roger, David Gilbert/ACO

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