Ludovic Rezé, team-manager du RAC 41, raconte ses 24 Heures Motos
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Ludovic Rezé, team-manager du RAC 41, raconte ses 24 Heures Motos

Team-manager de la Honda du RAC 41, Ludovic Rezé explique comment il vit sa semaine de course sur les 24 Heures Motos. Une aventure sportive pleine de stress mais aussi des beaux moments de partage et d’humanisme.

Il a pratiquement tout le temps les yeux rivés sur les écrans de contrôle. Un paquet de bonbon à la menthe est également à portée de main afin de lui permettre de se détendre un peu le cas échéant. Team-manager du RAC 41, Ludovic Rezé est toujours sur le qui-vive. Sur le pont dès le début de la semaine de course pour récupérer l’emplacement afin de garer la semi-remorque derrière les boxes du Bugatti et commencer le montage du stand, Ludovic enchaîne directement avec les premiers essais avant d’amener sa machine au contrôle technique. Alors à la veille du départ, lui et son équipe s’accordent une dernière pause. « J’adore l’atmosphère qui règne le vendredi soir, explique Ludovic. On arrive à se détendre un petit peu même si nous discutons un peu de ce qui s’est passé pendant les premiers essais. Mais c’est vrai qu’avant de commencer les choses sérieuses avec le warm-up du samedi matin, c’est agréable de souffler un petit peu tous ensemble ».

"L’endurance est un exercice au long cours mais aussi une formidable aventure humaine"
Ludovic Rezé

Le stress commence cependant à monter pour atteindre son zénith au moment du départ. Le visage est crispé. L’heure est solennelle. « Pour moi, ce n’est pas un moment agréable, avoue Rezé. Nous avons toujours peur de chuter dans le premier tour ou même au départ car il ne faut pas oublier que c’est très dangereux. Sur la grille, il y a quand même une soixantaine de machines. Nous nous sommes d’ailleurs faits percuter l’année dernière même si heureusement, notre pilote est parvenu à rester sur ses roues. » S’il avoue parfois fermer les yeux pendant une dizaine de minutes pour se reposer un petit peu, Ludovic Rezé est toujours à l’affût de la physionomie de la course. « Il y a énormément de choses à faire, note-t-il. Il faut calculer la remontée de nos concurrents, j’essaye également d’anticiper la sortie de la voiture de sécurité, je calcule la consommation de notre monture, je contrôle aussi l’usure des pneumatiques… » Après tant d’efforts et une dernière montée de stress à l’abord de l’arrivée, Ludovic peut enfin se relâcher et tomber dans les bras de son équipe et de ses pilotes. « L’endurance est un exercice au long cours mais aussi une formidable aventure humaine, glisse-t-il. Je peux compter sur une équipe fabuleuse. Nous sommes une véritable famille et nous passons une semaine en osmose. Ils peuvent compter sur moi mais je peux également compter sur eux… »

Crédit photo : Hervé DUROURE

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