Lilian Madeux (Team Racing 85) raconte ses premières 24 Heures Motos
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Lilian Madeux (Team Racing 85) raconte ses premières 24 Heures Motos

Les 21 et 22 avril dernier, Lilian Madeux a participé à ses premières 24 Heures Motos. Trois mois après l'épreuve, ce pilote charentais ne réalise pas encore. Il revient sur ses faits marquants de la semaine des 24 Heures Motos.

C'est ce qui fait la magie des 24 Heures Motos. Chaque année, en avril, l'épreuve la plus mythique de l'Endurance moto permet à des pilotes amateurs de se mesurer aux professionnels. Parmi eux cette année, il y avait Lilan Madeux. Âgé de 27 ans, il pilotait la Kawasaki ZX10-R #85 de l'équipe vendéenne Team Racing 85 aux côtés de Paul Carew et Corentin Brenon. Une chance que cet ancien pilote de la catégorie Promosport 600 des Coupes de France Promosport catégorie a su saisir. Malheureusement pour lui et ses coéquipiers, l'aventure s'est terminée durant la nuit (casse de la boîte de vitesse et carter moteur percé).

Trois mois après, Lilian Madeux raconte sa semaine des 24 Heures Motos avec une certaine nostalgie et le sentiment d'avoir accompli un rêve de gosse.

Le briefing des pilotes

« Le briefing des pilotes, c'était énorme. Ce n'est que ma cinquième saison de compétition moto et je me suis retrouvé entouré de grands pilotes qui étaient très accessibles. Randy De Puniet (ndlr, pilote du Team SRC Kawasaki) était assis à deux rangées de chaises de moi. J'étais vraiment impressionné. »

"Tout le cérémonial d'avant départ, la Marseillaise, ça prend le cœur"
Lilian Madeux

Le départ et son premier relais

« Ce qui m'a le plus impressionné durant la semaine, c'est le départ. Tout le cérémonial d'avant départ, la Marseillaise, ça prend le cœur. Par le passé j'avais l'habitude d'y assister en tant que spectateur et là j'étais présent sur la grille de départ. J'y étais, j'en parle autour de moi mais je ne réalise pas encore. Mon premier relais fut également un moment fort car je devais être rapide durant 33 tours. Ce qui est également spéctaculaire, c'est la vitesse à laquelle les pilotes du haut de tableau nous doublent. On essaie de les suivre mais ils sont vraiment trop rapides. »

Les qualifications

« Je ne pensais pas être aussi rapide. Je savais qu'il me fallait réaliser un chrono honorable pour être qualifié et puis tout s'est très vite enchaîné. En qualifications, j'ai bénéficié de cinq tours pour réaliser le meilleur chrono possible. Notre équipage était très homogène et nous étions confiants. Nous avions une très bonne équipe et du matériel performant pour faire un beau résultat. »

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Le pilotage de nuit

« C'est lors de cette phase de la course que j'ai pris le plus de plaisir. Les conditions météo faisaient que la moto fonctionnait mieux. J'étais plus relâché à son guidon car j'avais déjà enchaîné plusieurs relais. Mes chronos étaient aussi rapides que ceux que j'avais réalisé en qualifications. »

Lilian Madeux espère bien évidemment être de nouveau au départ des 24 Heures Motos l'an prochain. « Je me suis donné les moyens de réaliser mon rêve. Mon souhait est de réitérer l'expérience pour voir le drapeau à damier », exprime le pilote.

Ce week-end, il était présent sur le circuit Bugatti pour la cinquième manche des Coupes de France Promosport. Engagé depuis le début de la saison en catégorie Promosport 1000 avec une Kawasaki ZX10-R portant le numéro 6, il s'est classé 26e de la finale.

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