Les visages du Club - Alain Benoit : « Il y a encore tellement de choses à créer »
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Les visages du Club - Alain Benoit : « Il y a encore tellement de choses à créer »

Administrateur et Président des commissions départementales des Yvelines (78) et de l’Essonne (91), Alain Benoit va passer la main. Lors de l’assemblée générale de l’Automobile Club de l’Ouest le 24 mai, il va quitter ses fonctions de Président départemental des Yvelines.

Pourquoi quittez-vous la présidence de la commission des Yvelines de l’ACO ? Et non celle de l’Essonne ?

Tout simplement car j’ai atteint la limite d’âge prévue par les statuts. Un remplaçant a été trouvé pour la commission des Yvelines, mais pas encore pour celle de l’Essonne. J’ai été nommé Président de la commission des Yvelines en 2012. Concernant celle de l’Essonne, le Président de l’ACO me l’a demandé il y a deux ans, la mitoyenneté avec les Yvelines facilitant la représentation en Ile-de-France.

Pourquoi s’investir à l’Automobile Club de l’Ouest ?

Je suis complètement passionné par la course des 24 Heures du Mans. Et depuis tout jeune. J’avais quatorze ans la première fois que je suis venu, avec mon père. Nous faisions la route de Nantes. Il m’y emmenait chaque année. Après, ça a été avec les copains. Et, par la suite, j’ai eu la chance de partager cette passion avec mon épouse et mes enfants. L’an dernier, j’ai fêté mes cinquantièmes 24 Heures du Mans ! Par conséquent, mon investissement à l’ACO a été logique.

Qu’est-ce qui vous fait tant vibrer dans cette course des 24 Heures du Mans ?

Tout d’abord, c’est la grande fête du sport automobile ! Puis, c’est incroyable ce qui se passe sur la piste : ce duel entre différentes marques. On voit des pilotes exceptionnels, des voitures merveilleuses avec des bruits extraordinaires. Nous avons la chance de vivre des émotions énormes, dans une super ambiance de passionnés. D’ailleurs, j’aime aller dans la foule et échanger, faire des rencontres avec les spectateurs. J’apprécie aussi toute la semaine qui précède la course. Nous avons, avec ma famille, une maison dans le Nord-Sarthe, à une demi-heure du circuit. Elle est remplie toute la semaine !

Quand a débuté votre activité au sein de l’ACO ?

J’ai été membre pour la première fois dans les années 1970. Je me suis vraiment investi dans la commission des Yvelines une fois arrivé à la retraite. C’est un département dynamique au niveau de l’automobile. Entre 20 et 25 clubs sont actifs. Nous avons un beau patrimoine auto et on y recense 600 adhérents de l’ACO ! L’Essonne n’est pas en reste avec ses 350 adhérents et son passé automobile et aéronautique. Je le découvre tous les jours.

Quelles sont vos réalisations au sein des commissions ?

Nous avons trois missions : la sécurité routière, les relations avec les clubs automobiles et les animations avec les adhérents. En six ans de présidence, j’ai tenté de renforcer ces axes. Tout d’abord, en recrutant des référents sécurité routière motards, ce qui manquait. Nous avons aussi intensifié nos partenariats avec des clubs et notre présence sur des manifestations, comme à Rétromobile.

Vous n’avez pas un pincement au cœur à l’idée de quitter la commission des Yvelines ?

Si, ça me fait tout drôle. Au fil des années, j’ai créé des liens avec les bénévoles des commissions et les permanents de l’ACO. Mais je vais continuer à œuvrer avec eux, car il y a encore tellement de choses à créer : avec le patrimoine, en organisant des roulages collectionneurs, des rendez-vous adhérents... L’ACO possède un formidable réseau départemental dans le Grand Ouest, ce qui ne doit pas l’empêcher également de sortir de ses frontières. J’aime trop le monde associatif pour le quitter réellement !