Les Suisses et les 24 Heures du Mans : l'âge d'or des années 2010
Retour

Les Suisses et les 24 Heures du Mans : l'âge d'or des années 2010

Cinquante ans après la première pole position d'un pilote suisse aux 24 Heures du Mans, signée en 1968 par Jo Siffert, les 24 Heures du Mans et l'endurance restent toujours un terrain d'expression privilégié pour les citoyens de la Confédération Helvétique. Galerie de portraits en cinq pilotes de la Super Saison d'endurance 2018-2019.

Il aura fallu attendre les années 2010 pour voir des pilotes suisses inscrire leur nom au palmarès des 24 Heures du Mans. Depuis 2011, ils ont été trois à monter sur la plus haute marche du podium.

Marcel Fässler, le pionnier - Marcel Fässler restera dans l'histoire des 24 Heures du Mans comme le premier Suisse victorieux sans la Sarthe. Devenu pilote d'usine Audi en 2010, il est associé à l'Allemand André Lotterer et au Français Benoît Tréluyer. Une histoire d'amitié qui va être aussi une extraordinaire réussite sportive : trois victoires aux 24 Heures du Mans (2011-2012-2014), un titre mondial des pilotes (2012) et huit autres succès en Championnat du Monde d'Endurance. Depuis le retrait d'Audi fin 2016, l'histoire sarthoise de Marcel Fässler se poursuit en catégorie LMGTE Pro, en tant que pilote d'usine Corvette Racing.

Neel Jani, une histoire Porsche - Révélé en endurance chez Rebellion Racing au début des années 2010, Neel Jani devient pilote d'usine Porsche en 2014, pour le retour du constructeur allemand en LMP1. Il confie alors malicieusement qu'il compte devenir le premier Helvète vainqueur au Mans... au volant d'une Porsche. Digne héritier de Jo Siffert, il signe deux pole positions consécutives en 2015 et 2016 et s'impose cette dernière année dans les toutes dernières minutes de course, associé à Romain Dumas et Marc Lieb. Après le retrait de Porsche à la fin de l'année dernière, il retrouve Rebellion Racing, où il forme un trio d'exception avec André Lotterer et Bruno Senna.

Sébastien Buemi, l'Helvète de Toyota - Après trois saisons de Formule 1 au sein de la Scuderia Toro Rosso, Sébastien Buemi donne une nouvelle orientation à sa carrière en 2012, lorsqu'il accompagne le retour de Toyota au Mans. Après onze victoires et un titre mondial (partagé en 2014 avec Anthony Davidson) en Championnat du Monde d'Endurance, il rejoint enfin, après plusieurs grosses déceptions, ses deux compatriotes au palmarès des 24 Heures du Mans, qu'il remporte en 2018 en compagnie de Kazuki Nakajima et Fernando Alonso. Parallèlement à la quête d'un deuxième titre mondial en endurance, il réalise un superbe parcours en Formule e (monoplace électrique), dont il est actuellement le pilote le plus victorieux, avec douze succès.

PHOTO 1/4

Mathias Beche et Thomas Flohr, premiers succès - Après avoir terminé troisième des dernières 24 Heures du Mans, Mathias Beche a signé sa première victoire au général dans le Championnat du Monde d'Endurance en août dernier, à l'issue des 6 Heures de Silverstone. Une consécration méritée, qui récompense une longue fidélité à Rebellion Racing, en même temps qu'un parcours exemplaire qui a aussi fait de lui l'un des pilotes de référence des prototypes LMP2 en European Le Mans Series. Patron d'une compagnie aérienne d'aviation d'affaires, Thomas Flohr est arrivé l'an dernier en catégorie LMGTE Am, avec déjà une victoire aux 6 Heures de Fuji 2017. En 2018, pour ses deuxièmes 24 Heures du Mans, au volant de la Ferrari 488 GTE, Thomas Flohr a notamment pour coéquipier Giancarlo Fisichella, double vainqueur de la catégorie LMGTE Pro dans la Sarthe (2012 et 2014) avec le Cheval Cabré.

Photos : En haut, Sébastien Buemi fête sur le podium des 24 Heures 2018 une victoire longtemps espérée. Dans la galerie ci-dessus (de gauche à droite), Marcel Fässler, Neel Jani (casqué), Mathias Beche et la Ferrari 488 GTE de Thomas Flohr.

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires