Les pilotes Toyota aux 24 Heures du Mans
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Les pilotes Toyota aux 24 Heures du Mans

Dès la première apparition de Toyota aux 24 Heures du Mans en 1985, ses équipages rassemblent des pilotes venus du monde entier, entre culture de la monoplace et expérience de l’endurance : Japon bien sûr, mais aussi Suède, Grande-Bretagne, Italie, Australie, Etats-Unis, Ecosse, France, Autriche, Pays-Bas, Afrique du Sud, Suède, Argentine, Allemagne, Belgique, Espagne et Nouvelle-Zélande.

Masanori Sekiya, le premier vainqueur

En 1985, avec ses compatriotes Kaoru Hoshino et Satoru Nakajima, il est au volant de la toute première Toyota classée aux 24 Heures du Mans, pour une douzième place dès la première participation du constructeur nippon. En 1990, il signe son premier top 10 (6e), puis termine deuxième en 1992 et quatrième en 1993. En onze participations, il pilote une Toyota à huit reprises au Mans. Mais c’est au volant d’une McLaren qu’il devient, en 1995, le premier Japonais vainqueur des 24 Heures, associé au Français Yannick Dalmas et au Finlandais JJ Lehto.

Geoff Lees et Eje Elgh, les pionniers européens

Tous deux issus de la monoplace (Formule 3 et Formule 2), le Britannique Geoff Lees et le Suédois Eje Elgh sont les premiers Européens recrutés par Toyota en 1985 pour ses premières 24 Heures du Mans. Tous deux décrochent leur meilleur résultat sarthois en tant que pilotes Toyota. Le premier termine sixième en 1990 avec Hitoshi Ogawa et Masanori Sekiya. Le second signe un résultat identique en 1993, en compagnie de George Fouche et Steven Andskar.

Satoru et Kazuki Nakajima, une dynastie japonaise

Coéquipier de Sekiya et Hoshino pour la douzième place de 1985, Satoru Nakajima est une véritable institution dans son pays natal, lorsqu’il est devenu le premier Japonais classé en Championnat du Monde de Formule 1 en 1987 – il est cette année-là le coéquipier d’Ayrton Senna.

Vu lui aussi en Formule 1 de 2007 à 2009, son fils aîné Kazuki est l’un des piliers de Toyota depuis l’entrée de la marque en FIA WEC en 2012. Deux ans plus tard, il est le premier Japonais à signer la pole position des 24 Heures. Ses trois victoires consécutives (2018-2019-2020) font de lui le seul citoyen de son pays multiple vainqueur au Mans. Titré en endurance à l’issue de la saison 2018-2019 en compagnie de Sébastien Buemi et Fernando Alonso, Kazuki Nakajima est aussi le premier pilote nippon à remporter un titre de Champion du Monde labellisé FIA.

Le Mans : quatre vainqueurs pour trois victoires

Après trois saisons de Formule 1 au sein de la filière Red Bull, Sébastien Buemi bifurque vers l’endurance et accompagne en 2012 le retour Toyota, auquel il est toujours fidèle aujourd’hui. Depuis 2015, il est associé en piste à Kazuki Nakajima, avec qui il a partagé ses trois victoires mancelles consécutives de 2018, 2019 et 2020. Le Suisse et le Japonais accueilli deux coéquipiers.

Désireux de tenter le défi de la Triple Couronne du sport automobile en circuit (Championnat du Monde de Formule / 500 miles d’Indianapolis / 24 Heures du Mans), Fernando Alonso quitte momentanément la Formule 1 pour relever le défi du Mans. L’Espagnol réussit son pari en 2018 et 2019 et compte aujourd’hui parmi les rares pilotes à avoir remporté toutes les éditions des 24 Heures auxquelles il a participé. A l’issue de la saison 2018-2019, l’Espagnol ajoute le titre de Champion du Monde d’Endurance FIA à ceux remportés en karting (1996) puis en Formule 1 (2005 et 2006).

Après le départ de Fernando Alonso, aujourd’hui revenu en Formule 1, le Néo-Zélandais Brendon Hartley rejoint le Suisse et le Japonais en 2020. Déjà vainqueur dans la Sarthe en 2017 sur Porsche, il remporte à leurs côtés sa deuxième victoire aux 24 Heures du Mans. Ce trio est reconduit en 2021, et remporte à Spa-Francorchamps (Belgique) la première victoire de l’ère Hypercar du FIA WEC.

Six « tours d’honneurs » pour la pole position

Trois pilotes ont signé les six pole positions de Toyota aux 24 Heures du Mans. Martin Brundle est le premier d’entre eux en 1999. Au volant de la désormais mythiques GT-One, le Britannique réalise en chrono de 3’29’’930, à 233 km/h de moyenne. Quinze ans plus tard, en 2014, Kazuki Nakajima est le premier Japonais à signer cette performance (3’21’’789, 243 km/h de moyenne), qu’il réédite en 2018 (3’15’’377, 251,072 km/h de moyenne). En 2017, son compatriote Kamui Kobayashi entre dans le livre d’or des 24 Heures avec une pole position qui lui vaut le nouveau record du circuit. En 3’14’’791 (251,88 km/h de moyenne), il efface la marque établie depuis 1985 par Hans Joachim Stuck sur Porsche.

Il s’adjuge sa deuxième pole en 2019, avant de signer en 2020 la première Hyperpole de l’histoire des 24 Heures, dans un nouveau format de qualifications regroupant les six voitures les plus rapides de chacune des quatre catégories.

Les autres héros de Toyota

Outre les pionniers, polemen et vainqueurs cités plus haut, ils ont été nombreux à défendre les couleurs de Toyota en plus de trois décennies d’histoire : Kenny Acheson, Steven Andskar, Marco Apicella, Didier Artzet, Paolo Barilla, Thierry Boutsen, David Brabham, Ross Cheever, Emmanuel Collard, Mike Conway, Anthony Davidson, Johnny Dumfries, Teo Fabi, Juan Manuel Fangio II, George Fouche, Beppe Gabbiani, Eric Helary, Kaoru Hoshino, Eddie Irvine, Stefan Johansson, Alan Jones, Masami Kageyama, Ukyo Katayama, Ralf Kelleners, Jeff Krosnoff, Yuji Kunimoto, Jan Lammers, Nicolas Lapierre, Jose Maria Lopez, Mauro Martini, Allan McNish, Hidetoshi, Mitsusada, Naoki Nagasaka, Tiff Needell, Hitoshi Ogawa, Pierre-Henri Raphanel, Roland Ratzenberger, Roberto Ravaglia, Stéphane Sarrazin, Vincenzo Sospiri, Aguri Suzuki, Keiichi Suzuki, Toshio Suzuki, Keiichi Tsuchiya, Andy Wallace, John Watson, Bob Wollek et Alexander Wurz.

Parmi eux figurent dix anciens et futurs vainqueurs des 24 Heures du Mans, cumulant treize victoires : Paolo Barilla, David Brabham, Johnny Dumfries, Eric Helary, Stefan Johansson, Jan Lammers, Allan McNish, Andy Wallace, Alexander Wurz, ainsi que Martin Brundle.

Profitez de l’exposition exceptionnelle dès maintenant, et ce jusqu’au 20 février 2022.

Pour en savoir plus sur le Musée des 24 Heures du Mans

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