24h Motos
Les 24 Heures Motos constituent un défi mécanique mais aussi humain. Si les machines sont éprouvées, les hommes, et plus particulièrement les pilotes, le sont aussi. Alors comment gèrent-ils leur sommeil durant la course ? Robin Mulhauser, pilote de la Yamaha #96 de Moto Ain, nous éclaire à ce sujet.
Durant la course, le sommeil s’apparenterait presque à un luxe. Le repos de chaque pilote varie en fonction des organismes et des habitudes. Chacun a sa recette. « Avec l’expérience, c’est quelque chose qu’on apprend à gérer », estime Robin Mulhauser, pilote de la Yamaha #96 de Moto Ain et qui possède quatre 24 Heures Motos à son actif. « Lors de ma première participation, je voulais vraiment dormir entre mes relais. J’ai peut-être fermé l’œil trois heures au total. Toutefois, j’avais des difficultés à entrer en action rapidement lors des relais qui suivaient les périodes de sommeil. Au fil du temps, je me rends compte que moins je dors, mieux c’est. Désormais, je somnole : c’est ce qui me va le mieux. »
L’adrénaline et l’excitation de la course ne permettent pas vraiment aux pilotes de dormir sur leurs deux oreilles. Puis, dans le paddock du circuit Bugatti, il y a toujours ce bruit de fond des machines qui poursuivent leur ronde. « Lorsque je me repose, je m’isole dans un camping-car et j’utilise des bouchons d’oreilles. C’est important de se couper de cette atmosphère sonore pour bien se reposer », explique le pilote suisse.
Plusieurs semaines avant la course, les pilotes n’hésitent pas à faire de longues nuits afin d’enrichir leur capital sommeil.
Entre chaque relais, les pilotes disposent d’1 h 40. Ce temps de repos peut se décomposer ainsi :
