L’épopée des Art Cars aux 24 Heures du Mans (2/2)
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L’épopée des Art Cars aux 24 Heures du Mans (2/2)

Les Art Cars aux 24 Heures du Mans, c’est l’histoire d’un épisode fascinant, le témoignage de l’alliance de l’art et de l’automobile. Retour sur la suite de cette aventure dans ce deuxième épisode.

Retour au Mans dans les années 1990

BMW est parti en Formule 1. Mais ce n’est ni la fin de la carrière de pilote pour Hervé Poulain ni la fin des Art Cars. BMW en compte 19 au total, dont une qui a couru les 24 Heures du Mans, en 2010, signée par le plasticien américain Jeff Koons. Pour Hervé Poulain, l’aventure se poursuit avec Venturi en 1994. La Venturi 600 LM, nommée “Reptuiles’’, est recouverte de dessins de tuiles, donnant l’impression « d’un dinosaure recouvert d’écailles ». L’artiste Arman, connu pour ses accumulations, a ainsi inclus le sponsor - un fabricant de tuiles - dans son œuvre.

L’année suivante, le sculpteur César réalise un dessin des compressions des coupes qu’Hervé Poulain avaient gagnées au Mans, pour l’afficher sur une McLaren F1 GTR. Puis, dernière Art Car du pilote : en 1998, le commissaire-priseur demande au dessinateur Georges Wolinski de créer une œuvre pour une Porsche 911 GT2. Une femme prenant un bain de soleil s’affiche alors sur la carrosserie.

La Calder en 2025 pour ses 50 ans ?

Désormais spectateur de la course, Hervé Poulain revient chaque année au Mans, un « spectacle exceptionnel ». Le passionné d’art a « remarqué quelques voitures bien décorées », mais pas d’œuvres. La période des Art Cars « a été tellement forte, les artistes étaient si renommés que c’était compliqué pour une autre marque de reprendre le flambeau, et aussi sous peine de plagier ». Par ailleurs, il devient difficile de décorer une voiture car les lettrages et les produits des sponsors « envahissent » la carrosserie.

Aujourd’hui, les bolides des 24 Heures du Mans sont très décorés, arborent de belles couleurs et ravissent toujours les spectateurs. Quant aux Art Cars d’Hervé Poulain, elles sont devenues une collection d’œuvres d’art. L’ancien pilote espère les revoir en piste. Surtout "la Calder". « Mon rêve serait qu’elle ouvre, pour ses 50 ans, les 24 Heures du Mans 2025 ». Car cette première expérience avec un artiste reste la plus « magique ». Le début d’une épopée dont se souviennent encore très bien les fidèles spectateurs manceaux.

Lire le premier épisode.

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