Apparu dans les années 70 en Grande Bretagne, le Superkart est à mi-chemin entre le karting traditionnel et l’automobile. Ces karts sont équipés de deux moteurs de 125 cm3, d’une boîte de vitesses à six rapports et développent une puissance de 100 chevaux pour un poids qui ne doit pas être inférieur à 218 kg, pilote compris. « Sur le circuit Bugatti, nous atteignons la vitesse maximum de 235 km/h », ajoute Alexandre Sebastia, Champion de France en 2013 et Vice-Champion de France 2019 de Superkart. A cette vitesse et si près du sol, l’erreur est interdite. « Nous nous sentons quand même en sécurité car ce sont des engins très stables. Ils sont légers, ainsi nous les rattrapons facilement. Nous avons une combinaison en cuir pour nous protéger en cas d’accident ».

Le circuit Bugatti accueille ce week-end, l’unique compétition du Championnat d’Europe FIA de Superkart 2019. A l’occasion, il adopte un format inédit puisque trois courses sont au programme alors que les deux meilleurs résultats seront comptabilisés. « Les courses vont être très disputées car le niveau est élevé. Dix pilotes peuvent prétendre au podium », commente Alexandre Sebastia qui visera le top cinq du classement général. L’Allemand Peter Elkmann (Anderson/VM #1), triple Champion d’Europe couronné en 2008, 2017 et 2018 possède la plus forte cote.

Pour boucler les 4,185 km du circuit Bugatti, les pilotes mettent entre 1’32 er 1’33. « Nous sommes une seconde moins rapide que les machines du Championnat du Monde MotoGP qui participent au Championnat de France ici-même. C’est diabolique », ponctue le pilote âgé de 42 ans et originaire de Bormes-les-Mimosas (Var).

Les courses 2 et 3 du Championnat d’Europe FIA Superkart se déroulent aujourd’hui de 9 h 50 à 10 h 10 puis de 14 h 40 à 15 heures. Rappelons que les journées Inter Ecuries sont accessibles gratuitement pour les spectateurs.