Histoire juridique - Pann(iqu)e en Belgique pour un membre de l'ACO
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Histoire juridique - Pann(iqu)e en Belgique pour un membre de l'ACO

Au volant de son Range Rover Evoque, un adhérent de l'Automobile Club de l'Ouest, Sylvain, tombe en panne près de Bruxelles un dimanche de décembre. La remise en état coûte cher. L’ACO a obtenu sa prise en charge.

Dimanche 3 décembre, Sylvain* rentre d’un week-end chez sa fille, à Bruxelles. Il vient de quitter la ville. Il fait le plein et prend la route de Paris. Quelques minutes plus tard, son Range Rover Evoque, âgé de trois ans, se met en performance restreinte. « Les témoins s’allumaient dans tous les sens ! », témoigne Sylvain.

Le véhicule ne lui permet plus de dépasser les 50 km/h. Sur l’autoroute, « avec de la pluie et du brouillard, ce n’est pas rassurant... Je me suis tout de suite rabattu sur la bande d’arrêt d’urgence ». Tous feux allumés, il roule une vingtaine de kilomètres jusqu’à la prochaine aire.

2 300 euros de frais

Une fois garé, il contacte le service juridique de l’ACO, pour prendre conseil sur les démarches. Via son assurance personnelle, un dépanneur remorque sa voiture au garage Land Rover le plus proche, « à Waterloo. Ça m’a fait rire d’être en panne là-bas ! » Sylvain reste ensuite deux jours à Bruxelles, en attendant le diagnostic. Il arrive le 5 décembre. La panne est due à un problème au niveau du turbocompresseur. Frais de la remise en état : plus de 2 300 euros en comptant la main-d’œuvre. « N’étant plus sous garantie, c’est le coup de massue. » Et il y en a pour plusieurs jours de réparation. Sylvain rentre à Paris en train, inquiet.

La panne du Range Rover, avec au compteur 76 000 km, est considérée comme précoce. Le service juridique de l’ACO sollicite auprès de Land Rover la prise en charge des frais de remise en état. Après plusieurs relances, la marque demande des pièces complémentaires. « D’où l’importance de conserver l’ensemble de ses factures d’entretien ! De plus, avoir effectué ses entretiens auprès des marques elles-mêmes permet une prise en charge des frais plus aisée », rappelle-t-on au service juridique.

Le 26 janvier, Land Rover accepte la prise en charge totale du montant du turbocompresseur, soit près de 1 500 euros. Plus tard, la marque cède aussi sur le remboursement de la main-d’œuvre. Le Range Rover a pu être rapatrié en France. Sylvain, lui, est ravi malgré sa mésaventure. « Je vais prendre l’abonnement ACO 18-25 ans pour mes filles ! »

*Le prénom a été changé pour conserver l’anonymat.

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