Etienne Masson (SERT) : « Les 24 Heures Motos n'ont jamais été aussi relevées »
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Etienne Masson (SERT) : « Les 24 Heures Motos n'ont jamais été aussi relevées »

Le Suzuki Endurance Racing Team est de retour aux avant-postes pour le plus grand bonheur d'Etienne Masson, pilote de la Suzuki #2 aux côtés de Vincent Philippe et Gregg Black. Il est persuadé que pour la prochaine édition des 24 Heures Motos, le SERT sera un prétendant à la victoire.

Où en etes-vous dans le développement de la nouvelle Suzuki GSX-R ?

« Nous avons réussi à trouver des réglages châssis qui nous correspondent à tous les trois et qui sont très efficaces sur la durée d'un relais. Dunlop nous a apporté des nouveautés qui nous aident beaucoup. Au Bol d'Or, lors de la première partie de la course, nous étions en tête. Puis une chute nous a fait perdre le contact avec la Kawasaki. Nous sommes revenus à la deuxième place et nous faisions partie des équipes les plus rapides en piste. Malheureusement le dimanche en fin de matinée, nous avons connu un problème mécanique qui nous a plombé la course. C'est vraiment dommage parce que nous commencions à voir le bout du tunnel avec cette nouvelle moto. Maintenant il faut réunir tous les petits détails pour être sur le devant de la scène. J'espère que tout sera réglé pour les 24 Heures Motos. »

"Je suis confiant pour la suite car nous allons de l'avant. Le podium et la victoire sont désormais à porté de main"
Etienne Masson

Le moral de l'équipe est-il revenu au beau fixe ?

« Oui clairement. Nous en avons beaucoup bavé. Nous avons connu un énorme coup dur en 2017 avec la disparition d'Anthony Delhalle. Avec tous les membres de l'équipe, nous nous sommes serrés les coudes. Ça a été très dur de se relever et moralement il a fallu garder de la niaque. Puis il a fallu gérer l'arrivée de la nouvelle moto. La venue de Gregg Black nous a fait du bien parce qu'il aligne de très bons chronos et cela nous permet de nous ressourcer entre les relais. Être de retour aux avant-postes ça fait vraiment du bien et ça remotive toute l'équipe. Je suis confiant pour la suite car nous allons de l'avant. Le podium et la victoire sont désormais à porté de main. »

Les 24 Heures Motos ont lieu dans six mois. D'ici là, avez-vous prévu de multiplier les séances d'essais pour préparer la course ?

« L'an passé nous avons effectué très peu d'essais durant l'hiver. Le peu que nous avons fait, les conditions de roulage étaient humides et cela ne nous a pas permis de faire évoluer la moto. Certes sur piste détrempée nous étions performants mais nous n'avons pas retrouvé ces conditions en course. J'espère que nous aurons un vértiable programme d'essais dans les mois qui viennent car en tant que pilote, nous avons besoin de rouler. Nous ne sommes pas des machines, nous avons besoin d'acquérir un maximum de sensations pour forcer le moins possible durant les courses. Cela nous permettrait aussi d'essayer des nouveautés pneumatiques. »

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Vous pointez à la quatrième place du classement provisoire du Championnat du Monde d'Edurance FIM EWC. Comment se dessine la prochaine édition des 24 Heures Motos selon-vous ?

« Je pense que l'épreuve n'a jamais été aussi relevée. Nous sommes cinq ou six équipes à pouvoir jouer la victoire. L'arrivée de pilotes comme Randy De Puniet montre que le niveau est très élevé. Notre philosophie est assez différente par rapport à celle de nos adversaires. Nous savons très bien que briller en qualifications, ce n'est pas notre objectif principal ni notre exercice favori. Nous préférons travailler pour la course même si la position sur la grille de départ est devenue importante cette saison avec l'attribution de points pour le classement du championnat. J'espère donc que nous serons prêts pour les 24 Heures Motos. »

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT BUGATTI, 24 HEURES MOTOS, JEUDI 19 AVRIL 2018, QUALIFICATIONS. Etienne Masson, pilote de la Suzuki GSX-R 1000 #2 du Suzuki Endurance Racing Team.

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