David Zollinger, un coach de pilotage qui vient en apprendre encore
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David Zollinger, un coach de pilotage qui vient en apprendre encore

Le quotidien de David Zollinger, c’est le pilotage. De son centre d’entraînement de la région nîmoise, le professeur revient aux 24 Heures du Mans pour sa troisième participation, avec toujours du plaisir à prendre et un apprentissage à parfaire.

David Zollinger se présente à nous, détendu, lors des vérifications administratives et techniques, ce lundi 10 juin. 

« Mon métier, c’est entraîneur en sport automobile. J’ai un centre d’entraînement (Driving Koncept, Ndlr.). Je vais attaquer cette année ma 3e participation aux 24 Heures du Mans après 2010 sur la Norma LMP2, et 2017 sur la Ligier d’IDEC Sport. Cette année, j’ai la chance d’intégrer l’équipe Algarve Pro Racing (Oreca 07 #25) avec John Falb et Andrea Pizzitola, simplement pour cette course, puisque je remplace Mark Patterson qui s’est blessé à Monza. »

Il poursuit en revenant sur ses deux précédentes expériences aux 24 Heures du Mans.

« Ma première participation, ça avait été la vraie participation compliquée puisque je n’avais même pas roulé en course, un de mes équipiers ayant eu un accident. Donc c’était une participation tronquée pour moi. En revanche, cela s’est bien passé en 2017 avec Patrice et Paul Lafargue puisqu’on avait terminé 12e au général et 10e LMP2. C’était une belle semaine, une belle expérience, et l’idée c’est de revivre la même chose cette année, en continuant d’apprendre la course du Mans. C’est quand même une épreuve particulière, c’est un autre sport par rapport à ce qu’on a l’habitude de pratiquer. Je suis là pour prendre du plaisir, m’améliorer, et me rapprocher le plus possible d’Andrea qui, lui, roule dans la voiture régulièrement. »

Au sein de son centre d'entraînement, pas de LMP2, mais des monoplaces (Formules Ford, Formules Renault 2.0),  des voiture de tourisme : Caterham, Porsche Carrera cup, et un prototype Norma M20FC : c'est cette dernière qui se raproche le plus du prototype LMP2 qu'il pilote au Mans. Des gentlemen drivers, il en voit passer tous les jours dans l'exercice de son métier, il les conseille, ausculte leurs résultats télémétriques, corrige leurs défauts, les fait progresser dans tous les compartiments de la discipline (trajectoires, freinage, sorties de virages,... ). Au Mans, il se retrouve à leur place.

« Effectivement, sur cette semaine, c’est plutôt moi l’élève. C’est un autre métier. Les voitures sont complètement différentes de ce avec quoi j’ai l’habitude de rouler. Je ne cache pas que monter dedans une fois tous les deux ans, cela a tendance à vous remuer. Donc, il faut aborder la chose humblement et puis se laisser le temps de tout comprendre, de remettre en route la machine, puis de travailler à chaque sortie en piste pour terminer la semaine de belle façon. C’est la vitesse qui fait nettement la différence par rapport à mon quotidien. Ici, on est à plus de 300 tout le temps, on a des freins carbone, cela fait beaucoup de sensations différentes. »

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CENTRE-VILLE DU MANS, VERIFICATIONS ADMINISTRATIVES ET TECHNIQUES 2019. David Zollinger vient aux 24 Heures du Mans avec deux ambitions : bien rouler et apprendre encore.

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