Ce que ressentent les pilotes aux 24 Heures du Mans (9) : le podium
Moment de soulagement : la course est terminée et certains pilotes vont avoir la chance de pouvoir monter sur le podium grâce à la belle course qu'ils ont réalisée. Tout le monde n'a pas la chance de grimper sur le podium des 24 Heures du Mans !
Ce que ressentent les pilotes sur le podium
Paul-Loup Chatin, pilote de l'Oreca 07-Gibson #48 IDEC Sport, LMP2 :« C’est magique ! J’ai eu la chance de monter sur le podium dès ma première participation et ça restera l’un des plus beaux moments de ma vie. C’est pour ces instants là qu’on fait ce métier, ce sport ! C’est juste inoubliable et une chose à ne pas mettre de côté : si vous êtes sur ce podium, c’est surtout grâce à toute l’équipe qui se trouve derrière vous mais aussi vos proches qui vous ont poussé. C’est aussi la récompense des sacrifices que vous avez faits pour y parvenir. Cependant, il faut savourer l'instant car il passe très vite ! »
"Quand on est sur le podium, on a l’impression de vivre quelque chose d’extraordinaire !"
Tristan Gommendy
Andy Priaulx, pilote de la Ford GT #67 de Ford Chip Ganassi Team UK, LMGTE Pro : « Ici, au Mans, monter sur le podium c’est vraiment spécial. J’ai déjà eu la chance d'y aller à deux reprises. C’est un endroit où l’on se sent bien (sourires). Ce qui est sympa, c’est que vous arrivez à parler à vos deux coéquipiers en même temps et pour la première fois depuis 24 heures ! C’est une magnifique expérience et, encore plus, lorsque vous êtes britannique, avec tous les supporters en bas du podium… »
Tristan Gommendy, pilote Oreca 07-Gibson #39 de Graff Racing, LMP2 : « On a l’impression d’avoir vécu quelque chose d’extraordinaire. Bien sûr, il y a le côté sportif qui entre en jeu, mais on se dit que c’est une chance d’y monter. J’ai eu cet honneur à deux reprises. On se dit qu’on regrette de ne pas avoir gagné, on a parfois le sentiment d'avoir tourné un peu autour de la victoire, mais cela reste un moment extraordinaire ! On fait face à des dizaines de miliers de personnes. C’est là que l’on prend la mesure de toute la magie des 24 Heures du Mans. »
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Jean-Philippe BOYER (ACO)
André Lotterer, piote de la R13 #1 de Rebellion Racing, LMP1 : « C'est la plus belle vue du monde (sourire). J'ai eu la chance de me retrouver sur la marche la plus haute à trois reprises (2011, 2012 et 2014, ndlr). C'est extrêmement satisfaisant. Cette course, quand on la gagne, on a une sorte de tampon à vie sur le front avec inscrit "vainqueur des 24 Heures du Mans" ! On entre dans le cercle des pilotes légendaires et je peux dire que quand on la gagne, ça change le cours de la vie. »
Cooper MacNeil, pilote de la Ferrari #84 de JMW Motorsport, LMGTE Am : « C'est vraiment un sentiment spécial de voir cette « mer » de spectateurs, vous en avez le souffle coupé. J'y suis monté l'année dernière (3e en LMGTE Am) et je ferai n'importe quoi pour pouvoir revivre ça. Je suis confiant, je suis désormais chez JMW Motorpsort qui a remporté cette catégorie l'an dernier. Le podium est aussi une sorte de récompense pour tout le travail effectué tout au long de la semaine. Cependant, il faut le mériter et votre satisfaction de finir Le Mans est proportionnelle à la difficulté de votre course. »
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