Automobile – Les feux verts de « récompense » autorisés
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Automobile – Les feux verts de « récompense » autorisés

Les feux tricolores dits de « récompense » sont désormais légaux en France mais seulement dans certaines zones bien définies.

Qu’est-ce qu’un feu tricolore qualifié de « récompense » ? Le principe est simple : le feu est en position rouge en permanence et passe au vert uniquement si le véhicule en approche respecte la limitation de vitesse imposées (30 ou 50 km/h).
Après une expérimentation dans plusieurs agglomérations françaises, un décret publié au Journal Officiel le 21 avril dernier rend ce dispositif légal en France. Selon ce même décret, ces feux peuvent être maintenus ou installés mais à certaines conditions. Ils ne sont valables qu’en agglomération, ne peuvent se trouver au niveau d’un passage piéton, des intersections ou à proximité d’un panneau d’entrée d’agglomération.

Selon l’association 40 millions d’automobilistes, les feux tricolores de « récompense » constituent « une solution technique particulièrement efficace pour assurer le respect des limitations de vitesse en ville et fluidifier le trafic, sans désagréments pour l’usager ».

Les avantages des feux tricolores de « récompense » sont nombreux par rapport aux autres équipements de régulation de la vitesse. En effet, ils ne provoquent pas de ralentissements soudains néfastes en termes de fluidité du trafic et d’émission de gaz polluants. Ils incitent à une conduite plus souple et régulière. Enfin, le coût financier est moindre puisque ce dispositif coute environ 8 000€ contre 20 000€ pour un plateau ou 45 000€ pour une chicane.

Selon les estimations du Syndicat des équipements de la route, environ 1 000 feux de récompense sont déjà utilisés par certaines communes de France.
À noter que les feux dits « sanction » qui passent au rouge lorsqu’un automobiliste dépasse les limitations de vitesse restent interdits.