Alpine aux 24 Heures du Mans (2/2) : les années Signatech 2013-2021
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Alpine aux 24 Heures du Mans (2/2) : les années Signatech 2013-2021

De la première participation en 1963 à l’Hypercar en 2021, Alpine occupe une place de choix dans la mémoire des 24 Heures du Mans, qu’il s’agisse de son palmarès ou de sa cote d’amour jamais démentie auprès des passionnés français de sport automobile. Cette saga sarthoise a connu plusieurs chapitres, rythmés par une ascension méthodique vers la victoire. Ce second épisode revient sur le palmarès conquis depuis 2013, date du retour de la marque en endurance et aux 24 Heures du Mans, sous la bannière de Signatech Alpine.

Lancé à l’initiative de Carlos Tavares, ancien pilote et numéro deux de Renault-Nissan à l’époque, ce programme est confié à la structure Signatech de Philippe Sinault, déjà partenaire de Nissan en catégorie LMP2 en 2011 et 2012 en Intercontinental Le Mans Cup puis en Championnat du Monde d’Endurance FIA. À l’instar des engagements d’Alpine pendant la deuxième moitié des années 1960 puis des années 1970, fiabilité et régularité seront les clés de l’ascension vers la victoire.

D’abord en piste en European Le Mans Series (ELMS) en 2013, l’Alpine A450 remporte dès cette première saison les titres LMP2 des équipes et des pilotes pour Nelson Panciatici et Pierre Ragues. Les deux pilotes français ne remportent qu’une seule victoire, mais ne quittent jamais le top 4 des cinq manches de la saison. Ils sont rejoints aux 24 Heures du Mans par Tristan Gommendy, avec à l’arrivée la huitième place de la catégorie. En 2014, Panciatici est associé à son compatriote Paul-Loup Chatin et au Britannique Oliver Webb. Le nouveau trio de Signatech Alpine monte sur la troisième marche du podium LMP2 sarthois, tout en entrant dans le top 10 du classement général (7e). Le trio remporte en ELMS un deuxième titre pilotes et équipes LMP2 consécutif, toujours avec une seule victoire, mais une présence régulière dans le top 5 des cinq courses du calendrier.

En 2015, pour la dernière saison du châssis A450, Signatech Alpine passe en Championnat du Monde d’Endurance FIA. Malgré un abandon aux 24 Heures du Mans, l’équipe française termine cinquième du classement général final LMP2, signant à Shanghai sa première victoire à l’échelon mondial de l’endurance, avec au volant Nelson Panciatici, Paul-Loup Chatin et Tom Dillman. Au fil des saisons suivantes, Signatech Alpine devient l’une des références du Championnat du Monde.

En 2016, la nouvelle Alpine A460 arbore une carrosserie fermée, devenue la norme des prototypes LMP2. En cinq éditions des 24 Heures du Mans et quatre saisons du Championnat du Monde d’Endurance, Signatech Alpine s’impose dans cette catégorie à trois reprises au Mans (2016, 2018 et 2019) et s’adjuge deux titres en Championnat du Monde (2016 et 2018-2019). De 2016 à 2020, les A460 puis A470 de Signatech Alpine terminent à deux reprises dans le top 5 du classement général des 24 Heures du Mans (5e en 2016 et 2019) et cumulent huit victoires en Championnat du Monde, signées par les Français Nicolas Lapierre (au volant lors des trois victoires LMP2 au Mans) et Pierre Thiriet, l’Américain Gustavo Menezes, le Brésilien André Negrao et le Monégasque Stéphane Richelmi.

Cette réussite sportive s’accompagne parallèlement d’une renaissance routière. Relancée sur les routes en 2017 avec une nouvelle mouture de la mythique routière sportive A110, Alpine devient l’emblème de toutes les activités en compétition de Renault en compétition. En 2021, Signatech Alpine fait son entrée en Hypercar,  la nouvelle catégorie reine de l’endurance qui succède aux prototypes LMP1. Et décroche son premier podium au classement général des 24 Heures du Mans, avec la troisième place de Nicolas Lapierre, André Negrao et Matthieu Vaxivière.

Le départ de la course est précédé d’une parade Alpine où le double champion du monde F1 et vainqueur des 24 Heures du Mans Fernando Alonso pilote pour la première fois une monoplace de Formule 1 sur les 13,6 kilomètres du circuit des 24 Heures, à peine un mois après la victoire d’Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie. Et les nombreux drapeaux Alpine agités par les spectateurs lors de cette 89e édition ont rappelé la place privilégiée occupée par Alpine dans le cœur des spectateurs français… En attendant de nouvelles aventures.

Alpine poursuivra son ascension en endurance en s’engageant en catégorie Hypercar dès 2024. La marque française fait le choix de la règlementation LMDh et s’appuiera sur le savoir-faire de Signatech et les synergies avec Alpine F1 Team.

PHOTOS : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS - De haut en bas : l'Alpine A460 victorieuse de la catégorie LMP2 en 2016 ; le premier podium de l'ère Signatech Alpine en 2014 avec l'A450 de Chatin/Panciatici/Webb ; Pierre Thiriet, André Negrao et Nicolas Lapierre (de gauche à droite), le trio vainqueur de la catégorie LMP2 en 2019 ; en 2021, Alpine boucle les premières 24 Heures du Mans de l'ère Hypercar à la troisième place du général ; le samedi 21 août, le départ des 24 Heures est précédé d'une parade Alpine, devenu porte-drapeau de toutes les activités sportives de Renault.

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