Alexis Masbou (Moto Ain) : «  Nous pourrons jouer la victoire en catégorie Superstock »
Retour

Alexis Masbou (Moto Ain) : «  Nous pourrons jouer la victoire en catégorie Superstock »

L'ancien pilote du Championnat du Monde Moto 3 s'apprête à participer à ses deuxièmes 24 Heures Motos. Après avoir livré une prestation convaincante l'an passé, Alexis Masbou et le team Moto Ain semblent en mesure de jouer la victoire en catégorie Superstock.

Vous participerez à la 41e édition des 24 Heures Motos avec l'équipe Moto Ain. Êtes-vous satisfait d'être de retour au sein de cette équipe avec laquelle vous avez débuté au Bol d'Or 2016?

« Je suis très content de piloter pour l'équipe de Pierre Chapuis en 2018. Ensemble, nous avons vécu de belles choses par le passé. Puis il m'a mis le pied à l'étrier en Endurance. Moto Ain est une équipe qui se caractérise par sa bonne humeur et sa convivialité. »

L'an passé, vous avez terminé à la septième place du classement général et à la deuxième de la catégorie Superstock. Avec le recul, jugez-vous ce résultat satisfaisant ? 

« Nous avons été un peu déçus parce que nous étions suffisament rapides pour remporter notre catégorie. On le sait, sur une course de 24 heures, il faut connaître le moins de problèmes techniques possibles. Nous en avons trop connus et cela nous a fait perdre la course. Toutefois, en globalité la saison 2016-2017 fut positive même si, sur la plupart des courses, nous aurions pu faire mieux. Il s'agissait de mes débuts en 1000 cm₃ et l'équipe était toute récente. Tout ça a fait que nous avons commis plusieurs erreurs que nous aurions pu facilement éviter avec plus d'expérience. »

"J'ai l'impression que ma marge de progression est importante. La marche entre la Moto3 et la 1000 cm₃ est très haute."
Alexis Masbou

L'hiver dernier lorsque vous évoquiez les 24 Heures Motos, vous parliez « d'un défi physique ». Est-ce vraiment le cas ?

« Oui et ça le sera encore cette année. Les courses de 8 heures sont difficiles mais celles de 24 heures c'est autre chose car, en plus du physique, elles représentent un gros défi psychologique. Il faut piloter à 100% de ses capacités sans commettre d'erreurs mais avec le stress et la fatigue, c'est très ardu. Il faut plusieurs années pour parvenir à gérer parfaitement ce genre de course. »

Comment avez-vous géré votre physique lors des 24 Heures Motos ?

« Ça a été assez difficile parce que quelques semaines avant la course, on m'a diagnosticé un syndrome des loges. Il s'agit d'une augmentation de la pression des tissus musculaires des avant-bras. C'est une pathologie très répandue chez les pilotes. J'étais assez pessimiste avant la course mais grâce à mon travail et à celui des kinés, nous avons réussi à limiter les dégats. Je pensais ne pas pouvoir faire beaucoup de relais et être un "boulet" pour l'équipe mais finalement tout s'est très bien passé. Ça a été un vrai soulagement. »

PHOTO 1/3

Aux 24 Heures Motos, vous viserez la victoire en catégorie Superstock ?

« Cela va dépendre de mes futurs coéquipiers. Pour l'instant, ils n'ont pas encore été annoncés. J'attends donc de voir qui sera à mes côtés et comment on arrive à travailler ensemble afin de mettre la moto au point. Malgré ça, je pense que nous aurons de grandes chances de jouer la victoire en Superstock puisque l'équipe et moi-même aurons plus d'expérience. Le fait d'avoir piloté la Kawasaki de l'équipe Ecurie Chrono Sport lors du dernier Bol d'Or me donne de nouveaux éléments sur la catégorie Superstock. J'ai l'impression que ma marge de progession est importante. La marche entre la Moto3 et la 1000 cm₃ est très haute. C'est difficile de se défaire de certains automatismes. J'ai de la chance car la Yamaha R1 est une moto facile à piloter. »

Afin de préparer les 24 Heures Motos, vous allez participer à trois journées d'essais le mois prochain avec Moto Ain. En quoi ces essais sont-ils importants ?

« En effet, nous nous rendrons en Espagne et, plus précisement, sur le circuit d'Almeria du 11 au 13 février. Ces essais permettront d'entrer dans le vif du sujet et c'était une des demandes que j'ai formulée auprès de l'équipe. Cela permet d'enchaîner les kilomètres en pilotant à la limite. C'est quelque chose qu'on ne peut pas faire durant les 24 Heures. Cela permet de réduire les risques de chute car on a plus la moto en main et on connaît mieux ses limites. »

Alexis Masbou participera à la manche d'ouverture du Championnat de France Superbike qui se déroulera sur le circuit Bugatti le 31 mars et 1er avril, toujours dans l'optique de sa deuxième participation aux 24 Heures Motos.

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT BUGATTI, 24 HEURES MOTOS, SAMEDI 15 AVRIL 2017, COURSE. Pour sa première participation 24 Heures Motos, Alexis Masbou s'est classé 7e du classement général et 2e en catégorie Superstock au guidon de la Yamaha R1 #96 du team Moto Ain.

Partenaires officiels

Partenaire média

Tous les partenaires