24 Heures Motos – Que se passe-t-il dans la tête d’un pilote durant la course ?
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24 Heures Motos – Que se passe-t-il dans la tête d’un pilote durant la course ?

Aux 24 Heures Motos, les pilotes passent par toutes les émotions lorsqu’ils sont au guidon de leur machine. Jérémy Guarnoni, vainqueur en 2019 avec Webike SRC Kawasaki France Trickstar décrit ce qu’il ressent psychologiquement durant la course. Enzo Boulom, jeune pilote de Maco Racing évoque sa préparation mentale.

Prendre le départ de la course, piloter de nuit, être confronté à une panne mécanique ou à une chute, tous ces faits de course sont autant de situations de stress pour les pilotes des 24 Heures Motos. Ces véritables athlètes du bitume qui peaufinent leur condition physique durant l’hiver pour affronter la plus exigeante des courses doivent aussi optimiser leur état psychologique pour réaliser la performance. Celle qui leur permettra d’assurer un relais nocturne et dans le froid ou sous la pluie par exemple.

Jérémy Guarnoni, pilote de l’équipe Webike SRC Kawasaki France Trickstar, vainqueur des 24 Heures Motos 2019 avec ses coéquipiers David Checa et Erwan Nigon, décrit ce qu’il ressent psychologiquement durant la course : « Mon état de stress au moment d’aborder la course dépend de notre position sur la grille de départ. La première fois que j’ai pris le départ, j’avais une pression indescriptible. On a beau essayé de se calmer et de se dire que la course est longue, on ne peut s’empêcher d’imprimer un rythme très élevé dès les premiers instants de la course. Je pense que c’est la bonne approche car à être trop détendu, on peut facilement commettre une faute. Ensuite, ça se calme. Plus les heures défilent plus on est détendu. Puis, au petit matin, selon notre position au classement et la façon dont s’est déroulée la nuit, nous pouvons de nouveau être sous tension. Quand le soleil se lève, on se dit qu’on est proche de la fin néanmoins il reste quand même plusieurs heures de course. Lorsque la course est terminée, nous sommes tellement fatigués que toutes les émotions sont décuplées. »

Certains pilotes attachent autant d’importance à la préparation mentale qu’à la préparation physique. C’est le cas notamment d’Enzo Boulom, pilote de l’équipe slovaque Maco Racing. « Depuis deux ans, je travaille énormément avec un préparateur mental. On œuvre sur le déroulement de la course. On envisage différents scénarii pour une meilleure gestion des émotions. Au départ, il faut savoir gérer son stress. Quand une panne mécanique surgit, il est important de rester calme. En Endurance, il faut aussi faire attention à l’excès d’optimisme pour commettre le moins d’erreur possible. Il est indispensable de savoir se canaliser mentalement », explique le pilote âgé de 23 ans.

La condition mentale des pilotes tient donc un rôle essentiel durant la course. Aux 24 Heures Motos tout ne se joue pas à la puissance des machines.

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