24 Heures Motos : le TMC35 prône un esprit conquérant
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24 Heures Motos : le TMC35 prône un esprit conquérant

L'équipe bretonne TMC35 a beau avoir été freiné par un abandon aux 24 Heures Motos 2017, elle vise une sixième participation et le top 15 du classement général. Pour y parvenir, elle s'impose une organisation quasi militaire.

Fondé en 2009 par de véritables passionnés de la moto originaires de Bretagne, le TMC35 a disputé ses premières 24 Heures Motos en 2013. Depuis cette équipe basée en Ille-et-Vilaine n'a pas cessé de progresser même si elle n'a pas toujours pu rallier l'arrivée à l'image de 2017 où des problèmes d'allumage ont contraint le TMC35 à l'abandon. « Ce fut vraiment frustrant car notre course se déroulait très bien, même mieux que dans nos plans. Nous avions fixé une stratégie qui consistait à enchaîner des relais réguliers et finalement nos chronos étaient meilleurs que ceux que nous avions réalisé lors des qualifications », se souvient Maxime Diart, l'un des pilotes de l'équipe.

"Nous sommes dans l'obligation de mieux nous structurer parce qu'aux 24 Heures Motos, le niveau est plus relevé chaque année"
Nicolas Chataignier

La déception passée, les bretons du TMC35 se sont remobilisés avec pour objectif, une nouvelle participation aux 24 Heures Motos (sous réserve d'invitation par le Comité de Sélection de l'Automobile Club de l'Ouest). « Nous conservons les mêmes valeurs à savoir : l'entraide, la simplicité et le partage dans un but de réussite collective », affirme Nicolas Chataignier, chargé des relations partenaires et sponsoring du TMC35. L'équipe pourra compter sur une nouvelle Yamaha R1 dont la préparation est déjà bien avancée. Comme en 2017, celle-ci sera alignée en catégorie Superstock et pilotée par David Le Bail (33 ans, dix participations), Maxime Diard (31 ans, cinq participations) et John Ross Billega (31 ans, quatre participations). Carl Alexandre sera pilote de réserve.

Pour ce qui est des ambitions, elles restent identiques à celles de 2017 : intégrer le top 15 du classement général. « Nous allons nous appuyer sur 2017 en croisant les doigts pour que la chance soit de notre côté cette fois-ci. D'autant que nous avons monté tous les curseurs d'un cran », commente Nicolas Chataignier. Pour son approche de la course, le TMC35 compte s'inspirer de la méthode de travail de l'Armée de l'Air. «  Lorsqu'ils organisent un exercice de projection, il est systématiquement suivi d'un débriefing pour améliorer les choses, gagner des secondes et bonifier une certaine cohésion. C'est ce que nous ferons après chaque séance d'essais ou à chaque nouvelle étape. Nous sommes dans l'obligation de mieux nous structurer parce qu'aux 24 Heures Motos, le niveau est plus relevé chaque année. Du cuisinier, en passant par les mécaniciens et les pilotes, tout le monde se remet en question ».

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Parmi les valeurs fortes que le TMC35 cherche à véhiculer, il y a la solidarité. Ainsi, l'équipe apporte son soutien à l'Association « Les P'tits Doudous » du Centre Hospitalier Universitaire de Rennes. Cette association a pour objectif d'améliorer le vécu de l'enfant et de ses parents lors d'une intervention chirurgicale. Chaque année, le TMC35 accueille et fait découvrir la course à quelques enfants pour les emmener loin du cadre hospitalier le temps d'une journée.

En préambule à une éventuelle sixième participation aux 24 Heures Motos, le TMC35 s'est concocté un programme d'essais conséquent. Il conduira l'équipe au circuit de Nogaro et à une participation à la manche d'ouverture du Championnat de France Superbike sur le circuit Bugatti le 31 mars et le 1er avril. « Ces essais nous permettront de se remettre dans le rythme, de régler la moto et de pousser son développement », précise Maxime Diard.

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT BUGATTI, 24 HEURES MOTOS, JEUDI 14 AVRIL 2017, QUALIFICATIONS. Fondé en 2009 par de véritables passionnés de la moto originaires de Bretagne, le TMC35 a disputé ses premières 24 Heures Motos en 2013. Depuis cette équipe basée en Ille-et-Vilaine n'a pas cessé de progresser.

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