Lors des essais Pré-Mans qui se sont déroulés le mardi 30 et mercredi 31 mars, la Kawasaki #24 de BMRT 3D Maxxess Nevers a réalisé le meilleur temps de la catégorie Superstock en 1’37’’745. Cependant, ces essais non obligatoires se sont transformés en mauvais rêve pour cette équipe nivernaise. « Notre pilote Anthony Loiseau a chuté à deux reprises. A l’issue de la première journée, nous nous sommes retrouvés avec une machine hors d’usage et une autre avec le cadre cassé », explique Romain Mangé, team manager de l’équipe. Une course contre la montre s’engage alors. L’équipe doit remonter deux motos en vue de la 44e édition des 24 Heures Motos qui, à ce moment-là, devaient se tenir deux semaines plus tard. « Nous avons regagné notre atelier le mardi soir. Le lendemain, les motos étaient entièrement désossées et le jeudi nous recevions deux cadres de la part de Kawasaki. Le week-end suivant, les motos étaient remontées et entre temps l’ACO a annoncé le report de la course les 12 et 13 juin en raison de la situation sanitaire ».

Dans le même temps, l’équipe a fait appel à la générosité en lançant une tombola dans le but de récolter des fonds afin de couvrir les dépenses non prévues et liées aux réparations des motos. Elle a ainsi récolté près de 14 000 €. « Le positif dans cette histoire c’est que cela nous a permis de constater que nous sommes soutenus. Nous avons aussi reçu beaucoup de messages de soutien. Malgré ça, nous nous serions bien passés de cette mésaventure », sourit Romain Mangé.
La semaine dernière, BMRT 3D Maxxess Nevers était de retour en piste pour deux journées d’essais sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Un déverminage pour vérifier que les motos étaient bien remontées. « Nous avions de nouvelles pièces à tester. Il fallait également qu’Anthony retrouve de la confiance ». Rappelons que pour les 24 Heures Motos, Anthony Loiseau fera équipe avec Jonathan Hardt et Julien Pilot.

Le BMRT 3D Maxess Nevers peu désormais aborder les 24 Heures Motos avec sérénité. L’objectif de victoire ou de podium en catégorie Superstock est plus que jamais d’actualité. « Je pense que nous avons toutes les cartes en main. L’adage dit que lorsque les essais se déroulent mal, la course est belle. Nous sommes bien placés pour affirmer qu’en endurance, on ne maitrise pas tout. Toutefois, nous n’en sommes plus à livrer une course d’attente. Nous devons être des animateurs et non pas des spectateurs. Nous sommes vu comme tel par nos concurrents », fait remarquer Romain Mangé.

Une victoire ou un podium en catégorie Superstock récompenserait donc l’implication et le travail acharné des membres de l’équipe. Les 24 Heures Motos réservent parfois de belles surprises aux équipes méritantes.