24 Heures du Mans – Olivier Beretta (Ferrari) vers une 7e victoire de catégorie ?
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24 Heures du Mans – Olivier Beretta (Ferrari) vers une 7e victoire de catégorie ?

Avec 22 participations et 6 victoires de catégorie, il est le pilote le plus expérimenté de la grille. Rencontre.

Il est arrivé au Mans hier, en début d’après-midi. Il a déposé son sac à l’hospitalité de son écurie et fait un tour dans le stand pour saluer ses mécaniciens. Ce rituel, Oliver Beretta, 50 ans en novembre prochain, le répète depuis près d’un quart de siècle. « J’ai découvert Le Mans en 1995, et je n’ai manqué qu’une édition depuis, en 2016, s’amuse celui qui va disputer cette année ses 23e 24 Heures du Mans. J’ai toujours eu la chance de rouler avec des équipes « pro », des constructeurs comme Chrysler, Panoz, General Motors, Ferrari, dans des prototypes, dans des GT. J’ai réussi des podiums avec tous les constructeurs avec qui j’ai roulé au Mans. Ce n’est pas facile de faire Le Mans et c’est encore plus difficile d’avoir une voiture pour gagner. J'ai beaucoup de chance. »

"Ce n’est pas facile de faire Le Mans et c’est encore plus difficile d’avoir une voiture pour gagner."
Olivier Beretta

C’est à Hugues de Chaunac, patron d'Oreca, qu’il doit d’être devenu l’un des pilotes les plus capés du monde l’endurance. « Il m’a donné ma chance, se souvient le Monégasque avec un brin d’émotion. J’avais perdu mon volant en F1 (10 GP disputés avec Larrousse en 1994. Ndlr) et il venait de signer avec Chrysler. J’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai appelé. Il m’a demandé de passer le voir deux semaines plus tard, m’a exposé le projet Viper. D’une voiture difficile, on a fait une voiture victorieuse aux 24 Heures de Daytona au général. On a gagné au Mans, à Sebring, à Petit Le Mans, en ALMS, en FIA GT. C’est la grande aventure humaine de ma carrière ! »

Une aventure qui a viré au rouge depuis le début de la décennie. « Mes racines sont italiennes et j’ai toujours été un tifoso, sourit-il, et il était évident que nos trajectoires allaient se croiser au jour. » Il est arrivé en 2011. « J’avais alors 43 ans, poursuit-il. J’avais tout gagné avec GM et Ferrari me proposait un programme en « Pro » mais aussi avec Corse Clienti. Pendant quatre ans, j’ai couru en « Pro » chez AF Corse avec succès et réussi un podium au Mans. Depuis 2015, j'ai le privilège de rouler régulièrement dans les plus grandes F1 de la marque, de celle de Gilles Villeneuve à celle de Fernando Alonso et, parallèlement, je continue à me faire plaisir en course en « Pro/Am » au sein de MR Racing, écurie satellite de AF Corse. »

C’est donc avec la 488 GTE de MR Racing qu’il entrera en piste demain pour mettre son expérience au service de son équipier amateur Motoaki Ishikawa. « J’aime ce travail de transmission », conclut Olivier qui se verrait bien disputer deux autres édition de plus des 24 Heures. Histoire de finir sur un chiffre round, sur une 25e édition à l’horizon 2021.  

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES DU MANS, JOURNEE TEST. 2019. 23e édition pour Olivier Beretta, le plus capé des pilotes au départ.

 

 

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