24 Heures du Mans - Le B.A. BA : les arrêts-ravitaillements
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24 Heures du Mans - Le B.A. BA : les arrêts-ravitaillements

Il paraît évident qu'il est impossible de boucler les 24 Heures du Mans, au cours desquelles certains concurrents bouclent aux alentours de 5 000 km, sans ravitaillement en carburant ou changement de pneumatiques. Les arrêts-ravitaillements sont très importants et peuvent s'avérer décisifs dans la longue marche vers la victoire.

On entend souvent dire dans le paddock des 24 Heures du Mans que "la course se gagne aussi dans les stands". En clair, moins on passe de temps dans les stands, mieux c'est, mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation et les équipes doivent respecter des règles sous peine de pénalité.

Ainsi, pour des raisons de sécurité, la vitesse est limitée à 60 km/h dans la voie des stands et le pilote n'a pas le droit de détacher son harnais avant l'arrêt de la voiture (le moteur doit être coupé) pour gagner du temps. De plus, l'outillage nécessaire doit rester dans le garage entre chaque ravitaillement et le nombre de personnes appelées à intervenir sur les voitures dans la voie des stands est strictement limité, tout comme le nombre de pistolets pneumatiques (2) destinés à changer les roues.

Toutefois, depuis l'an dernier, les mécaniciens sont autorisés à changer les roues en même temps que le ravitaillement en carburant, ce qui a conduit les écuries à revoir leur stratégie. L'importance des ravitaillements est tellement cruciale que ce changement de règlementation a conduit Toyota à mettre en place une équipe chargée de lister tous les scenarii possibles et de les mettre en pratique lors de séances d'essais privés.

La modification (règlement) n'a cependant pas abouti à une multiplication des changements de pneumatiques car le règlement sportif impose une limitation du nombre d'enveloppes (48 pneus en LMP1, 56 en LMP2 et 60 en LMGTE Pro et LMGTE Am) que les concurrents peuvent utiliser pendant l'épreuve.

Comme chaque année, les stratèges de chaque écurie vont se creuser les méninges pour choisir la bonne option au bon moment, notamment lors des neutralisations éventuelles de la course par l'intervention de la voiture de sécurité (lire 24 HEURES DU MANS - LE B.A. BA : LA COURSE (3)). La stratégie ne fait pas tout : si le ballet des mécaniciens lors des arrêts paraît bien huilé, c'est parce qu'ils s'entraînent encore et encore. Rien n'est laissé au hasard pour remporter les 24 Heures du Mans…

Photo : Ravitaillement de Ford Chip Ganassi Racing lors de la Journée Test des 24 Heures du Mans 2019.

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