« Comment ne pas connaître Le Mans, ses Hunaudières, l’époque avant les chicanes, le grand circuit qui emprunte la route ! », s’exclame Michael Jones, à propos de l’étape de sa tournée prévue le 28 septembre, à l’occasion des 24 Heures Camions. « Je suis souvent venu au Mans, pour jouer : à Antares notamment, pendant les 24 Heures Motos aussi. Quelle ambiance ! Je vais découvrir les 24 Heures Camions, et sans doute que MON camion sera là, pour participer au défilé des camions décorés. Il s’agit en fait d’un camion avec les portraits de Jean Jacques Goldman et moi, sur les portières. Il a été primé lors du Championnat de France des camions décorés. »

Et les 24 Heures du Mans ? « Je les suivais très souvent à la télévision, surtout la nuit. J’ai particulièrement adoré l’époque des Ford GT 40, des Porsche, des Jaguar. Des voitures diesel, Audi et Peugeot ont gagné le Mans. J’aimais aussi voir Henri Pescarolo et son équipe. Il alignait toujours des prototypes originaux. Certains fustigent le sport automobile, mais attention, il ne faut pas oublier la contribution du sport automobile à de nombreux progrès techniques ou pour des aspects économiques. »

Pour sa prestation au Mans, le 28 septembre, il arrivera avec son équipe (7 personnes dont 4 sur scène) sur les lieux un peu en avance pour reconnaître, prendre l’ambiance, et faire les balances avant de performer. Une sorte de warm up ? « Il existe un parallèle avec la course : nous devons prendre un bon départ, pour attirer les gens, puis finir en gagnant. Entre ces moments, le rythme peut être différent suivant les phases. »

Son concert, qui peut durer entre 1h30 ou plus de 2h, comprend deux moments particuliers : une première chanson, qui est un medley avec tous les 1ers couplets du trio Fredericks-Goldman-Jones, de 17 minutes et une deuxième, enregistrée il y a deux ans, de 12 minutes.

Une vraie prouesse d’endurance !

PHOTO : Michael Jones se produira sur la scène de la 35e édition des 24 Heures Camions samedi 28 septembre 2019 à partir de 22h05.